Top départ des élèves Arts et Métiers pour la Coupe de France de Robotique

Octobre 2017 a marqué l’engagement de 8 élèves ingénieurs Arts et Métiers du campus de Lille pour la Coupe de France de Robotique qui se déroulera le 9 Mai 2018 à la Roche-Sur-Yon en Vendée.
Etre salarié d’une entreprise et suivre des études au sein d'Arts et Métiers, c'est possible !

Acquérir une expérience professionnelle tout en suivant des études pour devenir ingénieur généraliste, c’est possible avec le cursus en apprentissage qui se déroule sur le campus Arts et Métiers d’Angers. Une formation que Pierre Rousseau, actuellement en 2e année, souhaite valoriser.
Le campus Arts et Métiers de Châlons-en-Champagne accueille la 44e édition des Grandes UAI

Avec plus de 1 000 participants issus des 8 campus de l’École Arts et Métiers, les « Grandes UAI » (Union Athlétique Inter-Gadazarique) constituent un évènement sportif majeur dans la vie des élèves ingénieurs. Pendant 3 jours (du jeudi 10 au dimanche 13 mai 2018), les étudiants s’affronteront autour de 20 sports différents : football, rugby, volley, escalade, tir à l’arc, tennis, etc.
Soutenance de thèse de Marc Borsenberger

Soutenance de thèse de Marc Borsenberger, doctorant au sein du laboratoire Laboratoire de Conception Fabrication Commande (LCFC) : « Contribution à l’identification de l’interaction paramètres procédés – propriétés d’emploi des produits : Application au forgeage et aux propriétés électromagnétiques d’une roue polaire d’alternateur »
Gadz'humanitaire : Objectif Népal 2018

Elèves ingénieurs Arts et Métiers, ils n’ont pas plus de 20 ans et s’engagent dans une mission humanitaire d’envergure : construire une école dans un pays dévasté par une série de séisme en 2015 : le Népal.
Expertise 3A - Parcours "Sciences et techniques pour la transformation numérique"
Le fondamental et l’applicatif alliés dans la chaire d’enseignement SOPRA STERIA NEXT sur la révolution numérique : l’entreprise et son écosystème face au développement des technologies.
Ingénieur généraliste, cursus étudiant, expertise de 3e année en Sciences et techniques pour la transformation numérique.
Campus
Campus Arts et Métiers de Paris
Contexte
Le numérique et la mondialisation transforment les entreprises. La remise en cause porte sur tout : les stratégies, le management, les organisations, les façons de concevoir, de fabriquer et de vendre des produits ou des services, les systèmes d’information et de communication… Ce contexte de prééminence de l’immatériel, due à l’essor des technologies numériques, et de jeu concurrentiel élargi obligent les entreprises à renforcer leur agilité, leur vélocité et à s’adapter en permanence. Elles ne réussissent ces transformations que par une ouverture nouvelle à leurs clients, à leurs collaborateurs hommes et femmes, à leurs écosystèmes et à l’innovation.
La révolution numérique est un bouleversement pour les individus, les entreprises et la société toute entière : rien ni personne n’y échappe. Elle doit être prise en compte dans les formations universitaires, et notamment celles à destination des ingénieurs de demain.
Dans le domaine de l’ingénierie le défi est d’envergure. Le numérique révolutionne les activités techniques, parfois pointues, sur les matériaux, les procédés de transformation, les structures, les systèmes, les systèmes de systèmes, …
Mais, le numérique révolutionne aussi le management et les méthodes de travail. Il transforme la vente de produit en vente de service. Il se focalise sur les usages. Par exemple, les équipementiers ne vendent plus des trains d’atterrissage, mais un nombre d’atterrissages réussis.
Demain, pour diriger et prendre des décisions, les ingénieurs, nos ingénieurs, devront appréhender toutes les dimensions de la révolution numérique.
Et ils devront concilier les modèles déterministes, bien fondés, appliqués sur des réalités mesurables, répétables et maîtrisables avec des pratiques issues des méthodes agiles (test and learn, produit minimum viable, itérations courtes, etc.) pour faire face à un environnement devenu volatile, incertain, complexe et ambigu.
Le programme que nous proposons a pour ambition de préparer les étudiants, futurs techniciens et managers, aux enjeux technologiques, humains, organisationnels et sociétaux de la transformation numérique.
Programme
Module 1 : L’usine numérique (40%)
- Typologie des données : continus, discrets, catégoriels, qualitatifs, … ;
- Nettoyage, réparation, stockage, protection, …
- Visualisation
- Modélisation (Apprentissage Machine) : régressions, réseaux de neurones, …
- Extraction de connaissances
- Explicabilité, certification, risque, incertitude, …
- Aspects éthiques et juridiques, acceptabilité
- Vérification et validation
- Données, information et connaissance
- Hardware et Software : edge, cloud, systèmes embarqués, ordinateur quantique, …
- Realité virtuelle, augmentée et hybride, plateformes collaboratives, …
Intervenants externes : Thales, Naval Group, Dassault, EDF, Renault, PSA, Safran, Michelin, Airbus, ESI, …
Module 2 : Numérique et excellence opérationnelle (30%)
- Intelligent automation : IoT, Blokchain, IA, Jumeau numérique
- AI in and for the digital transformation
- Composante, système, système de systèmes, complexité, …
- Du management de la vie des produits au management de leurs performances
- Alignement de bout en bout de la chaine de valeur
- Collaborateur augmenté
- Lean six sigma, Business Process Management (BPM), Robotic Process Automation (RPA)
- Pilotage d’écosystèmes innovants
Intervenants externes : IBM, Total, Hutchinson, Thales, ESI, …
Module 3 : Les compétences et les hommes au cœur de la transformation numérique (15%)
- Agilité, Squad, Guildes
- Multi-Functional Team (MFT)
- Plateformes collaboratives
- New Way of Working
- Co-développement
- Design thinking
- FabLab
- Digital Workplace
- Culture de l’audace
Module 4 : Systèmes d’information (15%)
- Modèles de gouvernance
- Gestion des partenaires et des Start-up
- Cybersécurité
- Interopérabilité
- Open data, Open API
- Open source
- Hackathons, Open innovation
Projet d'approfondissement
Application et approfondissement des connaissances acquises à travers la participation à des projets à caractère industriel, réalisés en groupe (4-6 élèves) sur une thématique donnée, avec le support de Sopra Steria Next.
Modalités d'évaluation
- Note par module : tests intermédiaires, devoirs personnels, notes de TP et examen final.
- Note finale : moyenne pondérée de chaque module.
Principaux animateurs scientifiques et pédagogiques
- N. Hascoët - Responsable
- F. Chinesta
Informations pratiques
- Niveau : Graduate
- Langue du Cours : Français
- Période : Premier semestre
- Nombre d’heures : 150h
- Crédits ECTS : 13
Expertise 3A - Parcours "Enjeux énergétiques et ingénierie des systèmes bas carbone (ENERGIES)"
Ingénieur généraliste, cursus étudiant, contrat de professionnalisation, expertise de 3e année en nouvelles énergies pour un développement durable.
Campus
Campus Arts et Métiers d'Aix-en-Provence
Objectifs
Amener le futur ingénieur à un niveau d’expertise lui permettant de prendre des décisions pertinentes en réponse aux problèmes de conception de systèmes dans lesquels l’efficacité énergétique est plus particulièrement visée.
A partir d’une analyse et d’un bilan énergétique, il saura proposer des solutions efficaces, économiquement viables, conduisant à une réduction des consommations d’énergies primaires et à une diminution des impacts environnementaux. Il acquerra des compétences sur la compréhension des enjeux énergétiques ainsi que dans la mise en œuvre de solutions énergétiques efficaces, novatrices, renouvelables et peu carbonées, depuis la maîtrise des choix d’une technologie jusqu’à son implantation.
Cette démarche scientifique et technologique acquise par l’étudiant est indissociable d’une bonne compréhension du contexte énergétique global. C’est pourquoi, une part importante des enseignements est consacrée au contexte géopolitique mondial et à la structuration physique, économique et sociale des flux d’énergies.
Les ingénieurs de l’expertise « Enjeux énergétiques et ingénierie des systèmes bas carbone» ont les compétences spécifiques suivantes :
- Choisir et dimensionner un système de production ou de stockage d’énergie en fonction de contraintes multiples.
- Piloter des projets industriels et technologiques, de R&D et de conception dans le domaine de l’efficacité énergétique.
- Etre partie prenante dans la définition des axes stratégiques des entreprises privées ou publiques sur les domaines énergétiques et environnementaux.
- Créer et développer des entreprises et des activités innovantes.
- Mener à bien une veille technologique, économique, stratégique et prospective dans les secteurs d’avenir.
Spécificité : 2 cursus possibles
Cette formation peut être réalisée :
- Sous statut étudiant classique.
- Sous la forme d’un contrat de professionnalisation de 12 mois.
Pendant cette période, l’apprenant est donc salarié d’une entreprise (au minimum 80% du SMIC) et alterne des périodes à l’École et en entreprise.
Programme
- Module 1 (50 h) : Bâtir une politique énergétique
Quels sont les objectifs au regard du contexte économique, juridique et sociétal ?
Présentation la plus complète possible de l’environnement dans lequel se situent les problèmes liés à l’énergie :
• Histoire de l’utilisation de l’énergie, potentiel énergétique terrestre, contexte géopolitique mondial, prospective énergétique
• Production et distribution de l’énergie (panorama des sources de production, de transport et de réseaux d’énergie),
• Régulation et dérégulation du marché de l’énergie (aspect économique),
• Cadre législatif et réglementaire,
• Biodiversité et climat (impact environnemental, sociétal et sociologique),
• Management des grands projets dans le domaine des énergies,
• La controverse scientifique (introduction à la méthode scientifique, rhétorique, structuration de l’argumentation et débats)
• Analyse du cycle de vie
- Module 2 (50 h) : Accroitre l’Efficacité Énergétique : stratégie de conception
Comment atteindre nos objectifs ?
Dans ce second module, l’accent sera mis sur l’aspect méthodologique, ou comment aborder un problème énergétique en général, le développement des principaux systèmes de production et de stockage d’énergie, ou un problème d’efficacité énergétique d’un projet.
Comment à partir d’un problème donné, aboutir aux éléments permettant de satisfaire au mieux la problématique énergétique du système. Les compétences acquises en première et deuxième année seront ici pleinement utilisées pour alimenter la réflexion.
• Moyens de production et stockage d’énergie,
Principe de fonctionnement, avantages / inconvénients, performances, enjeux et verrous scientifiques, stratégie d’implantation. Systèmes ciblés (renouvelables ou non) : éolien, photovoltaïque, hydroélectrique, nucléaire, centrales biomasses.
• L'audit énergétique,
Analyser les installations ou les systèmes en vue de déterminer le potentiel d'économies d'énergie, ceci en utilisant des méthodes et moyens adaptés à la situation (ensemble urbain. locaux, processus de fabrication, machine, composant). L’analyse des solutions intègre notamment une analyse de cycle de vie.
• L'efficacité énergétique,
A partir d’une situation évaluée par un audit, élaborer une solution permettant d’optimiser l’efficacité énergétique du système analysé basée sur une analyse technico-économique, dans un éventail de solutions possibles.
• Le renouvelable et le décarboné.
Un accent particulier est mis sur les solutions énergétiques de type renouvelable et dont l’impact (notamment carbone) est réduit, considérant les enjeux majeurs de dérèglement climatique et de problème d’approvisionnement des ressources
- Module 3 (50 h) : Intégrer des nouvelles énergies : stratégies d’optimisation
Focus sur quatre technologies et thématiques.
Dans le premier module, le problème a été posé et contextualisé sur le plan énergétique, économique, sociétal et environnemental.
Dans le second module, l’apprenant acquiert des éléments propres à structurer sa réflexion et à orienter sa prise de décision en matière de recherche d’une meilleure efficacité énergétique et de la solution énergétique pertinente vis-à-vis des objectifs.
Dans ce dernier module, l’attention va être portée plus spécifiquement sur des installations ENR innovantes dont l’activité se développe fortement en ce moment.
L’objectif est de donner à l’étudiant les éléments lui permettant de décrire, modéliser, commander, intégrer et enfin effectuer des essais et mesures sur ces installations ENR particulières. Ce module permet également d’appréhender les détails techniques et scientifiques des systèmes énergétiques en général.
A partir de 2022, trois thèmes seront plus particulièrement abordés. Ils sont en relation directe avec les travaux de recherche et développements industriels conduits par les équipes d’enseignants-chercheurs. Ces thèmes, sont les éléments structurants du laboratoire Lispen d’Aix-en-Provence.
• Photovoltaïque.
L’aspect lié au phénomène physique photovoltaïque étant rapidement abordé, ce sont plus particulièrement les volets liés aux choix du type de panneaux et à leur intégration qui seront étudiés. Cela nécessite de maîtriser des aspects très divers, depuis la connaissance et la détermination des structures porteuses jusqu’à la gestion de la production d’énergie.
• La cogénération.
C’est aujourd’hui un parent pauvre de la production d’électricité et de chaleur en France. Les solutions étudiées vont de la micro-centrale à l’échelle de la maison individuelle, à l’unité de plusieurs mégawatts, toutes concourent à l’accroissement important de l’efficacité énergétique d’un procédé de production d’énergie électrique.
• Pile à Combustible (hydrogène).
L’hydrogène est un vecteur de stockage important qui permet de palier les problématiques d’intermittences liées au développement des ENR. Par le biais d’un électrolyseur, on peut convertir de l’énergie électrique en hydrogène stockable et réutilisable a posteriori sous forme d’électricité par le biais d’une pile à combustible. Ainsi ces technologies constituent une des solutions à apporter à la nécessaire transition de nos moyens de production d’énergie. L’accent sera mis sur leurs aspects techniques, industriels et économique, mais également sur les perspectives à moyen / long terme de ce vecteur et les solutions de production d’hydrogène « vert ».
• Les micro-réseaux (ou microgrids).
Un micro-réseau est un système qui couple moyens de production, de stockage et réseau d’énergie. Plus particulièrement utilisés dans des endroits isolés, ils permettent d’envisager l’autonomie partielle ou complète d’un territoire et la maîtrise de ses technologies, et de ses indicateurs de performance (énergétique, environnementale, économique et sociétal). Par des effets d’échelle, ils peuvent être généralisables à la planification énergétique d’une région, et permettent de simuler l’utilisation des différents vecteurs d’énergies et moyens de production au fil de la journée. L’accent sera mis sur les micro-réseaux électriques.
Principaux animateurs scientifiques et pédagogiques de l’expertise
Enseignants-chercheurs d'Arts et Métiers : Pierre GARAMBOIS, Camille FAVAREL, Florian HUET, Julien GOMAND et Alain LAGIER
Intervenants extérieurs : EDF, CEA, VINCI Energies, ENEDIS, ENOGIA, Acelor Mittal, Alstom Hydrogen Power, diverses PME…
Plateforme technologique associée
Plateau technique du laboratoire Lispen du campus d’Aix-en-Provence
Modalités d’évaluation
Contrôle continu et tests en fin de module.
Partenaires
- Industriels
EDF, EDF EN, EDF Optimal solutions, ENEDIS, GRDF, CEA, INES, ENOGIA, AREVA, VINCI Energies, Alstom Hydrogen Power
- Institutionnels
Capénergies, Club H2 PACA
Entreprises visées
Toutes les entreprises du domaine de l’énergie ainsi que toutes les industries qui souhaitent améliorer leur efficacité énergétique.
Informations pratiques
Cursus ÉTUDIANT
- Niveau requis : Posséder un niveau « Master 1 » en Sciences et Technologies
- Niveau international équivalent : M2
- Langue de cours : Français
- Période : Fin septembre à début février en cours + février à septembre en entreprise
- Nombre d’heures
- 150 h de cours et conférences spécifiques
- 128 h de projet
- Crédits ECTS 13
Cursus CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION
- Niveau requis : Posséder un niveau "Master 1" en Sciences et Technologies
- Niveau international équivalent : M2
- Langue de cours : Français
- Période : de septembre à fin août
- Nombre d’heures :
- 150 h de cours et conférences spécifiques (identiques au cursus étudiant)
- 40 semaines en entreprise
- En pratique, le 1er semestre est identique au cursus étudiant pour les cours, à l’exception des jours de projet de fin d’étude qui se déroulent en entreprise pour les étudiants en contrat de professionnalisation. Le deuxième semestre est identique (en entreprise) pour les deux cursus.
- Crédits ECTS : 13
Contact
Responsable pédagogique de l’expertise : pierre.garambois@ensam.eu
Direction des relations avec les entreprises : magali.fournie@ensam.eu
Service Scolarité Programme Grande Ecole et questions administratives : Christine LABBÉ et Alexandra PRANGÈRE : contrats.pros.aix@ensam.eu
Mots clés
#Environnement #Energies #PolitiquesEnergétiques #AuditEnergétique #EfficacitéEnergétique #MaitriseDelEnergie #EnergiesRenouvelables #FluxdEnergies
> Retrouvez le témoignage de Thomas Grosjean qui a terminé sa formation d’ingénieur en alternance dans le cadre d’un contrat de professionnalisation.
Ne pas hésiter à choisir ce mode de formation, pour ceux qui commencent un peu à se lasser du rythme scolaire c’est une très bonne opportunité. De plus il ne faut pas oublier que vous serez rémunéré sur l’année. La transition entre le monde du travail et l’école se fera progressivement.