Débuté en 2023, le programme Evolutive Learning Factories se structure à Arts et Métiers. Rencontre avec Dr Sébastien Fernandez qui a été nommé directeur du développement des ELF en juin 2024.
Quel est le rôle de la nouvelle direction ?
Ma direction travaille avec la directrice générale adjointe, dans la structuration de la démarche ELF en l’accompagnant sur le développement du programme : ingénierie de projet, ingénierie financière, structuration, information, communication, etc.
Nous sommes également en support de la communauté Arts et Métiers pour monter et coordonner des projets collaboratifs qui contribuent aux ELF. Par exemple, dans le cadre des AMI CMA (appel à manifestation d'intérêt « Compétences et métiers d'avenir », porté par France 2030) qui financent la création ou l’évolution de programmes de formation. Les ELF portant notamment sur la modernisation et le développement des plateformes technologiques utilisées pour la pédagogie de l’école, ces projets s’inscrivent naturellement dans cette stratégie. Au-delà des CMA, d’autres types de projet peuvent financer les ELF : JENII est une réponse à l’appel à projet Démonstrateurs pour l’Enseignement Supérieur, et ConfluencES pour l’appel à projet ExcellencES.
Au sein de la direction du développement des ELF, nous avons une vision globale des projets et nous intervenons également sur la partie administrative.
Comment se structure-t-elle ?
Les premiers recrutements ont été lancés : une cheffe de projet pour la gestion du programme CAIRE, qui est un projet de formation à l’intelligence artificielle qu’Arts et Métiers coordonne. Il est financé dans le cadre des CMA et contribue aux ELF en accompagnant la transformation numérique pour les individus et les organisations. Également, une coordinatrice qui s’occupe notamment du projet ConfluencES. C’est un projet collaboratif mené par le CNAM, dont fait partie Arts et Métiers. Il consiste à financer, en investissement et moyens humains, le développement des ELF. Nous avons également une ingénieure pédagogique qui était déjà présente avant la création de la direction, qui travaille pour CAIRE sur le campus d’Aix-en-Provence.
Une expertise sur les différents appels à projets se constituera au fil du temps et cela deviendra un véritable atout pour accompagner quiconque souhaite se lancer dans le dépôt d’un projet de grande envergure.
Quels sont les objectifs pour cette année ?
Le principal enjeu à court terme pour la direction est d’être bien identifiée par toute la communauté afin d’accompagner toutes les porteuses et tous les porteurs de projet dans le montage et la coordination. Il y a également un fort enjeu de communication, tant interne qu’externe afin de mettre en valeur les réalisations de la communauté et accélérer la mise en œuvre des ELF.
L’ambition à terme, est de devenir un centre d’expertise et de ressources pour le développement des ELF.
Son parcours
Après un doctorat en chimie théorique obtenu en 2008 à l’université Pierre et Marie Curie, Sébastien Fernandez travaille dans un cabinet de conseil. En 2011, il intègre ParisTech où il s’occupe de la politique doctorale et internationale pour le compte des 12 écoles membres. En 2013, il travaille en tant que chargé de développement international à l’École Polytechnique. En 2017, il intègre Sorbonne Université (anciennement Université Pierre et Marie Curie) où il prend le poste de directeur administratif du collège doctoral (regroupement de 23 écoles doctorales).
Il rejoint Arts et Métiers en 2022 à la direction générale adjointe à la recherche et à l’innovation (DGARI) en tant que chef de projet pour la gestion du projet JENII.
