Inès, élève-ingénieure du Programme Grande Ecole sur le campus d’Aix-en-Provence est partie l’été dernier faire du bénévolat humanitaire en Tanzanie. Elle a été accueillie dans la ville d’Arusha.
« J’aime beaucoup voyager mais je n’avais jamais fait de voyage humanitaire. J’ai donc voulu tenter l’expérience pour pouvoir découvrir une nouvelle culture en étant proche des locaux tout en pouvant me rendre utile »
La préparation, clé de la réussite d’un projet de bénévolat humanitaire à l’étranger
Inès a choisi de partir avec l’association française Globalong qui propose plusieurs destinations et met directement en contact les bénévoles avec les associations locales.
Cela lui a permis de préparer son voyage en s’assurant des meilleures conditions d’accueil sur place. Elle a pris le temps de définir ses motivations, ses attentes concernant son projet.
« Si certaines personnes souhaitent faire un voyage humanitaire, je leur conseille de le préparer bien en amont. Il y a plein de blogs de personnes comme celui du P’titreporter qui sont déjà parties en mission et qui donnent des contacts de locaux » explique Inès.
Une mission auprès des enfants
Elle est entrée en contact avec l’association tanzannienne Karibu Volunteering qui propose aux bénévoles de réaliser des missions dans des écoles, des orphelinats, des hôpitaux ou encore sur des chantiers de construction.
La mission à laquelle elle a contribué consistait à apporter de l’aide, en donnant 5 heures de cours d’anglais par jour et en encadrant des enfants de 2 à 6 ans, dans l’école de la Furahia Mtoto Foundation. Cette école est aménagée pour accueillir une trentaine d’enfants. 6 étaient des orphelins pensionnaires, les autres étaient issus de familles n’ayant pas les moyens d’offrir un accès à l’éducation à leurs enfants, ni d’en financer leur scolarité. Inès raconte qu’en Tanzanie seules les écoles privées enseignent l’anglais, « réussir son test d’anglais est donc la condition sine qua non pour poursuivre sa scolarité dans le secondaire ».
Un échange et un enrichissement mutuels
« Cette expérience a été très enrichissante parce qu’elle m’a fait rencontrer des personnes incroyables qui mettent toute leur énergie pour aider les autres » confie Inès. « A la fin du séjour, une petite fille orpheline m’avait pris d’affection et restait très souvent auprès de moi. Nous avions su créer un climat de confiance entre nous ».
Un seul bémol pourtant, « il est difficile pour un européen de faire une vraie mission humanitaire sans devoir dépenser des sommes élevées auprès d’intermédiaires dont une très faible part revient aux personnes qui en ont réellement besoin » regrette Inès.
Et si c’était à refaire
Si vous avez l’intention de partir en Tanzanie, n’hésitez pas à contacter Inès. Elle sera ravie de pouvoir vous aider à construire votre projet humanitaire.
L’association solidaire Gasole du campus s’est d’ailleurs déjà rapprochée d’elle. Un projet de voyage humanitaire est en réflexion pour l’été prochain au Togo ou en Tanzanie.