Deux années sur le campus de Bordeaux des Arts et Métiers : une expérience unique

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Nausicaa Foy est étudiante en deuxième année du Programme Grande Ecole au sein du campus de Bordeaux – Talence. Après deux années de classe prépa à Paris, dont elle est originaire (première année au lycée Lavoisier et deuxième année au lycée Condorcet en PSI étoile), Nausicaa souhaite intégrer une école d’ingénieur généraliste. Son choix se tourne donc vers le campus des Arts et Métiers de Bordeaux qu’elle rejoint en septembre 2021 : « les Arts et Métiers mettent un point d’honneur sur l’organisation de travaux pratiques ce qui permet une plus grande mise en application de ce qu’on apprend de manière théorique. »

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A son arrivée aux Arts et Métiers, Nausicaa rencontre les 150 élèves avec qui elle va passer deux ans de sa vie, deux ans de projets au sein de l’école, dans les ateliers mais aussi deux ans de vie associative.

En effet, Nausicaa rejoint l’association BEST Arts et Métiers en tant que secrétaire générale : « BEST offre l’opportunité aux étudiants en Science et Technologie d’Europe de voyager à moindre frais pour assister à des séminaires scientifiques animés par des professionnels. Cette expérience a représenté beaucoup de travail mais a été très enrichissante autant d’un point de vue humain que professionnel. »

Nausicaa est également très intéressée par les sujets environnementaux et de développement durable, elle a pu s’investir dans l’association GaSole à travers des actions mises en place tout au long de l’année.

Comme tous les élèves de Bordeaux, Nausicaa est très attachée à son campus. Premièrement de par sa localisation : « Le campus est bien situé, il est très facile de se rendre à l’Océan et même à la montagne avec un peu de motivation » mais aussi de par la cohésion entre les élèves du campus de Bordeaux : « l’approche entre les élèves est très humaine, nous sommes tous à l’écoute les uns des autres tout en transmettant les valeurs de l’Ecole »

Après deux ans au sein du campus de Bordeaux, Nausicaa et quelques-uns de ses camarades s’apprêtent à traverser l’Atlantique pour rejoindre le Québéc pour un semestre à l’Université de Sherbrooke en Génie Mécanique. Lors de cette expérience à l’étranger elle étudiera également la gestion de projet, l’analyse de cycle de vie ainsi que la gestion des déchets.

En janvier 2024, elle rentrera en France afin d’effectuer son stage de fin d’étude qu’elle espère réaliser dans le secteur de la Culture en tant qu’Ingénieur environnement ou Ingénieur bureau d’études : « Il y a de plus en plus d’initiatives mettant en lien l’Environnement et la Culture comme Recupscène et Ecoprod qui sont des collectifs qui prônent des productions vertes et respectueuses de l’environnement et qui mettent en place des filières de recyclages de décors. Cette manière d’appréhender le spectacle m’intéresse beaucoup. »

Elle garde un souvenir unique de son expérience aux Arts et Métiers de Bordeaux : «On découvre les joies et les difficultés de la vie en communauté et cela nous donne de bonnes clés pour savoir comment réagir dans le monde professionnel. »

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LES LAURÉATS DU PRIX MAYOUX-DAURIAC 2023

LES LAURÉATS DU PRIX MAYOUX-DAURIAC 2023

A la fin de la 2e année du Programme Grande École, les élèves de chaque campus peuvent participer au Prix Mayoux-Dauriac.

A raison d’un prix par campus Arts et Métiers, il distingue l’élève qui, à l’écrit comme à l’oral et aussi bien sur la forme que sur le fond, maniera la langue française avec le plus d’éloquence, de finesse et de sens. 

Retour sur l’édition 2023

Science à l’Ecole ou lorsque des étudiants du campus de Paris transmettent leurs savoirs aux enfants

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Les matinées des 12 et 22 mai 2023, un groupe d’étudiants de 2e année du Programme Grande Ecole (Aloyse Aubry, Edouard Bertho, Wafaa Moujallal et Daniel Andres Tinoco Estrada) a accueilli, sur le campus Arts et Métiers de Paris, deux classes de CM2 d'une Ecole Elémentaire du 13e

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Dans le cadre du projet « Science à l’Ecole » encadré par Bénédicte Hayne et Marc Rébillat, ces élèves ont réalisé leur « Projet Métiers » autour de différentes thématiques :

  1. Poussée d’Archimède
  2. Phénomène d’hydrophobie
  3. Les systèmes de démultiplication (engrenage, bras de levier, moufle/palan)
  4. Bases d’électricité

Marc Rébillat, enseignant-chercheur au Laboratoire PIMM, explique : « Les élèves ont dans leur cursus un projet métier en groupe qui doit être multi-disciplinaire, réalisé en autonomie et encadré par différents enseignants. Nous avons pensé avec Bénédicte qu’il serait intéressant que ce projet soit présenté aux élèves de primaire d’autant plus que les démonstrations que les étudiants réalisent leur permet d’améliorer leur mode de communication. »

Et c’est ainsi que les étudiants de 2ème année commencent par raconter aux élèves de CM2 l’histoire d’un pêcheur qui adorait passer des journées entières en mer et pêcher des poissons frais pour sa famille... Comment l’aider à rendre sa pêche plus sécurisée et efficace ?

 

  • La suite en témoignages et en images (avec une petite halte pour découvrir quelques objets imprimés en 3D avec Guillaume Martin, Ingénieur de Recherche chez SDTools, une société hébergée au PIMM) !

     

 

Qu’en pense Edouard Bertho, étudiant en double diplôme avec l’ESTP ? « J’aime bien transmettre des expériences. Quand j’étais enfant, je faisais beaucoup d’expériences et je trouve chouette que l’on puisse faire venir des élèves à l’Ecole et leur faire des démonstrations plus poussées grâce à notre formation d’ingénieur. Avec un jeune public, on doit s‘efforcer d’utiliser des mots plus simples et de trouver des exemples provenant de dans la vie quotidienne. »

Et Wafaa Moujallal, étudiante en double diplôme avec l’ENSAM Maroc ?  « Depuis que je suis petite, je suis fascinée par les expériences, j’aime savoir comment un moteur fonctionne. Je me suis dit : " Pourquoi ne pas montrer cela aux enfants ? " Les élèves étaient réactifs et posaient beaucoup de questions. Il y a même un groupe qui a demandé de faire une expérience différente et cela a marché. Je me dis que je pourrai la refaire pour les autres groupes. »

Pour l’institutrice d’une partie des élèves de CM2 : « Il est intéressant de faire découvrir la science aux enfants d’une manière différente que la méthode scolaire. Comme nous on fait des études scientifiques c’est très valorisant de réussir à donner envie aux enfants de découvrir plus. J’espère qu’ils auront envie de faire des études d’ingénieur. »

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