Le doctorat, un diplôme à haute valeur ajoutée
Le doctorat permet d’acquérir des connaissances pointues dans une discipline particulière. Il confère également les compétences développées dans le cadre d’une thèse : autonomie, rigueur, capacité d’analyse et de synthèse, aptitude à gérer des situations complexes…Cette double spécificité – une expertise complétée par des aptitudes transverses – fait de cette formation d’excellence un atout de plus en plus apprécié des recruteurs.
Une répartition équilibrée entre public et privé
Des enquêtes sont régulièrement menées pour suivre le devenir des docteurs de notre école doctorale. Elles montrent que presque 70% de nos docteurs sont embauchés dans une entreprise publique ou privée et environ 25% s’orientent vers l’enseignement supérieur et la recherche académique.
Dans le privé, le statut de cadre est largement majoritaire, et les salaires moyens connaissent d’importantes variations – de 37 000 à 53 000 euros bruts par an.
L’importance du réseau professionnel
C’est le réseau professionnel, développé pendant la thèse, qui reste le principal moyen pour décrocher un emploi. En ce qui concerne la plus-value du doctorat sur leur insertion, les diplômés mettent avant tout en avant les compétences scientifiques et techniques (plus de 90 %), suivies de la capacité à gérer des problématiques complexes (plus de 50 %), les aptitudes cognitives (40 %) et la dimension collaborative (20 %). Ce large panel de compétences est jugé par trois quarts des docteurs Arts et Métiers comme déterminantes dans leur poursuite de carrière.
Les conventions CIFRE, passeport pour l’emploi
L’un des principaux dispositifs de financement des thèses est le contrat CIFRE (convention industrielle de formation par la Recherche), qui permet aux entreprises d’embaucher un doctorant pendant trois ans dans le cadre d’une collaboration avec un laboratoire public. Près d’une thèse sur quatre est concernée au sein d’Arts et Métiers. D’après une étude menée en 2016 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et l’ANRT, deux tiers des docteurs ayant recouru à cette formule font carrière dans une entreprise, contre un tiers de l’ensemble des docteurs. L’expérience que confère ce mode de formation doctorale, orientée vers les préoccupations industrielles, renforce donc l’employabilité dans le secteur privé. L’étude révèle aussi que trois quarts des docteurs CIFRE sont recrutés pour des missions de R&D, majoritairement en relation avec le sujet de thèse.