Catherine Valencia, en 3e année ECOconception de Biens et de Services (ECOBS), effectue en stage de fin d’études à l’incubateur de Savoie Technolac, à deux pas de l’institut, au sein de la start-up Bioorganica.
La start-up Bioorganica a pour projet d'apporter des solutions locales et en circuit court pour valoriser les déchets alimentaires, tout en favorisant le retour de la matière organique aux sols et donc leur régénération.
Le but est d’offrir une solution intégrale de valorisation comprenant la collecte, le traitement par la voie du compostage et la vente d’un compost certifié bio, à haute valeur nutritive, afin de soutenir l’agriculture biologique locale et les projets de végétalisation des zones urbaines du bassin Annecien.
Catherine Valencia a intégré le dispositif PITON pour épauler Joanna la créatrice de Bioorganica. PITON est un dispositif unique en France, créé par l’université Savoie Mont Blanc (USMB), avec le soutien de la Fondation USMB. L’idée est de rapprocher étudiants et entreprises pour relever les défis de l’innovation et de la transformation numérique.
Mesurer l'impact environnemental de différents scénarios de collecte
Au sein de Bioorganica, Catherine Valencia est responsable de l'éco-conception et de la réalisation de l'Analyse de Cycle de Vie (ACV) : « Je mesure l'impact environnemental de différents scénarios de collecte afin de choisir le plus performant. Puis, je compare différentes alternatives de compostage, comme le compostage manuel, le micro-industriel et la méthanisation pour montrer que notre activité aura un faible impact. J’utilise le logiciel SimaPro pour toutes ces mesures d’ACV. Ça aide à garantir une approche durable et respectueuse de l'environnement qui favorise en même temps l'économie circulaire au sein du territoire. »
Deux autres étudiantes de l’USMB ont rejoint l’équipe de Bioorganica. L’une travaille sur l’analyse de la composition chimique du compost, l’autre sur l’étude de marché et le modèle économique.
Début août, la collaboration des étudiantes avec Bioorganica s’arrêtera. « Après avoir obtenu mon diplôme, je compte voyager quelques mois avant de trouver un travail, explique Catherine. Ça m’intéresse de voir ce qu’il faut faire pour lancer un projet sur le marché. Mon père est entrepreneur en Colombie et j’ai moi-même eu une petite activité de fabrication et vente de bijoux. Peut-être qu’un jour je monterai mon entreprise... »