Thibault Roudier intègre en 2019 le Programme Grande Ecole sur le campus Arts et Métiers d’Aix-en-Provence et lance sa start-up un an après. Fondateur de MON FOLIOSCOPE, il revient sur les opportunités qu’il a su saisir pour mener à bien son projet.
Déterminé, il mène de front études et développement de son business.
Des rencontres inspirantes
Le lancement de son activité a été fortement impacté par les rencontres qu’il a faites dès son arrivée sur le campus.
Thibault indique que s’il a eu envie de s’engager dans un tel parcours, « c’est en partie grâce aux opportunités offertes aux étudiants par Magali Boulanger, chargée de mission Entrepreneuriat sur le campus ».
Thibault a, par exemple, été invité sur Paris, à la 12e journée « Entrepreneuriat à Arts et Métiers ». Cela lui a permis de découvrir l’écosystème entrepreneurial Arts et Métiers, de rencontrer et d’échanger avec d’anciens élèves et des entrepreneurs.
Puis il a participé au JITCAM, business game organisé par le campus et la Junior Etude d’Aix pour sensibiliser les étudiants à l’entrepreneuriat. Il rassemble 150 élèves majoritairement de 1re année et leur permet de développer des compétences entrepreneuriales essentielles à l’ingénieur du futur.
J’ai rencontré 3 startupers, anciens élèves de l’école, patrons de Healphy et Enogia. Ces expériences ont été très inspirantes pour moi et m’ont motivé à découvrir plus en profondeur le monde entrepreneurial. J’avais en tête l’idée de créer une start-up mais je savais qu’en un an en parallèle des cours, il serait difficile de développer un gros projet Tech.
MON FOLIOSCOPE, le projet idéal pour se lancer dans l’aventure
« Avez-vous déjà eu l’idée d’imprimer vos vidéos préférées ? Le procédé, explique Thibault consiste à faire défiler des images regroupées dans un carnet pour voir s’y créer une animation. Un cadeau original et personnel, parfait pour Noël ou la fête des mères ». MON FOLIOSCOPE modernise le concept. Il suffit d’envoyer un film (entre 3 et 10 secondes) pour recevoir ensuite un livre à feuilleter … et passer du pixel au papier.
Adepte du « learning by doing »
Se challenger fait partie intégrante de la posture entrepreneuriale du Parcours Entrepreneuriat et Innovation Technologique (PEIT) que suit cette année Thibault.
Il a voulu lancer MON FOLIOSCOPE en moins de deux mois - pour profiter de la saisonnalité de Noël.
Cela lui a permis de monter très rapidement en compétence dans des domaines tels que le marketing, la finance, le droit et l’organisation. Grâce au PEIT, soutenu par Pépite Provence, il obtient le statut d’Etudiant Entrepreneur et suit des cours spécifiques. Il gagne surtout en autonomie, apprend par lui-même grâce aux échanges qu’il peut avoir avec des professionnels. 2 coaches sont déterminants dans cet accompagnement. Quentin Plantec l’initie à la propriété intellectuelle et Louis Ickx à la posture entrepreneuriale et à la gestion de projet.
Il va ensuite très vite être hébergé sur Marseille par la couveuse d’entreprises Interface, qui lui permet de faire ses premiers pas de startuper. La structure lui apporte un statut juridique et financier ainsi qu’un accès à des services (comptabilité, assurance, conseils juridiques personnalisés).
Adepte du « learning by doing », Thibault est de ceux que l’échec ne rebute pas. Avancer, essayer, se tromper, réitérer, c’est la posture à laquelle il croit pour développer son activité.
Posture entrepreneuriale, découverte, travail
Ces 3 mots résument l’état d’esprit de Thibault un an après le lancement de sa start-up.
Il espère donner envie à d’autres élèves de suivre un parcours analogue même si « concilier travail académique, développement du projet, implication dans des associations étudiantes et vie personnelle n’a pas toujours été facile » conclut-il.
