Master 2 – Mécanique des mAtériaux pour l’inGénierie et l’Intégrité des Structures – MAGIS

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MAGIS est un programme de deuxième année de master qui vise à fournir aux étudiants une compréhension approfondie des principes fondamentaux en science et ingénierie des matériaux et en mécanique des solides, ainsi qu'une meilleure connaissance des relations entre les procédés de mise en forme, le matériau, sa microstructure et ses propriétés mécaniques pour des applications industrielles avancées et des technologies de fabrication innovantes.

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Cette approche générale en mécanique des solides s'applique à une grande variété de matériaux (céramiques/verres, métaux, polymères, composites, matériaux hybrides, etc.) et donne une compréhension complète de la conception mécanique et du dimensionnement des systèmes industriels (véhicules de transport, centrales nucléaires, etc.) soumis à des chargements externes variées et complexes.

MAGIS est coordonné par l’ENSAM Paris et est co-habilité par l’Université Paris-Saclay (ENS Paris-Saclay et Centrale Supélec) et l’Université Paris Sciences et Lettres (Chimie Paris, Mines Paris et ESPCI), avec la participation active de chercheurs du CEA, d’ELANOVA et de l’ONERA. La promotion MAGIS s’élève à environ 40 élèves par an inscrits dans les différents établissements partenaires, dont environ 10 élèves ingénieurs en 3ème année à l’ENSAM.

Objectifs pédagogiques

Les étudiants sont initiés à la méthodologie scientifique, allant des méthodes expérimentales avancées à la modélisation et à la simulation des procédés de mise en forme et du comportement mécanique des matériaux et des structures, en passant par l'analyse des mécanismes impliqués tout au long du cycle de vie du matériau, y compris leurs couplages.

Le programme

MAGIS est un programme de formation bien équilibré qui combine des séquences d’apprentissage théoriques et pratiques. Il s’étale sur deux semestres pour un total de 60 ECTS.

Le premier semestre (de début septembre à fin janvier, 30 ECTS) est composé d’un tronc commun suivi d’un itinéraire, mais aussi d’un module de langue étrangère, d’un module de gestion (pour les élèves ingénieurs ENSAM uniquement) et d’un projet de recherche. Les enseignements se déroulent sur les différents campus des établissements partenaires.

Le second semestre (de début février à fin août, 30 ECTS) est consacré au mémoire de master. Le stage s’effectue dans une structure de recherche (i.e. laboratoire universitaire ou département d’entreprise) en France ou à l’étranger pendant une durée minimale de 20 semaines.

Le tronc commun est composé de 4 modules scientifiques généraux ayant pour objectif la présentation des méthodes et des stratégies générales en science des matériaux et en mécanique des solides. L’objectif de cette première partie est de donner aux étudiants des outils modernes (conceptuels, expérimentaux et numériques) pour traiter des problèmes de fabrication et de mécanique des matériaux et des structures.

Au cours de la formation, l’accent est mis sur la mise en pratique des méthodes expérimentales et numériques (plus de 40 h de travaux pratiques sont enseignés dans le tronc commun).
Quatre itinéraires sont ensuite proposés au choix aux étudiants au sein de la formation. Le choix de l’itinéraire est important car il va colorer le CV des étudiants, i.e. définir leurs compétences scientifiques et leur domaine d’expertise à la sortie de MAGIS. Ils traitent de la mécanique de l’endommagement et de la rupture des matériaux et des structures (itinéraire DFMS), des procédés de mise en forme et de fabrication additive des métaux (MPAM), du cycle de vie des polymères et composites (LCPC), et des procédés d’usinage avancés et de leur simulation (MASI).

A noter que les cours de tronc commun sont proposés à la fois en français et en anglais aux étudiants, alors que les cours d’itinéraire sont enseignés uniquement en anglais.
Des cours de langue étrangère adaptés au niveau des étudiants sont dispensés dans les différents établissements partenaires. Les étudiants francophones et non anglophones suivent des cours d’anglais de niveau B2 à C2, alors que les étudiants anglophones et non francophones suivent des cours de français de niveau A2 à B2.

Sauf quelques rares exceptions, le projet de recherche est une phase préparatoire au stage : découverte du sujet, synthèse bibliographique, compréhension et appropriation de l’approche scientifique choisie pour répondre au problème posé. Le projet de recherche est évalué fin janvier sur la base d’un rapport écrit et d’une présentation par affiche devant un jury.

Modalités d’évaluation, de validation et de pédagogies

Les règles d’évaluation des enseignements et d’obtention du diplôme MAGIS sont expliquées dès l’amphithéâtre de rentrée et sont rappelées à l’occasion du speed dating. Tous les modules d’enseignement sont évalués entre 0 et 20 à l’aide de différents outils pédagogiques : travaux pratiques, travaux dirigés, rapports, présentations orales, présentations par affiche et/ou examens écrits. Pour valider les ECTS, la note finale des modules d’enseignement, du projet de recherche et du mémoire de master doit être supérieure à 10. Il n’y a pas de compensation entre les différentes évaluations.

Une session d’examens de rattrapage est organisée au début du second semestre (au milieu du mois de Mars). Les étudiants ont alors la possibilité de repasser les examens de tous les modules d’enseignement dont la note est inférieure à 10 pour améliorer leur moyenne générale et prétendre à une mention. La meilleure des deux notes est retenue sur le bulletin final.

Pour obtenir le diplôme MAGIS, les étudiants doivent satisfaire les conditions suivantes :

  • Valider 24 ECTS au premier semestre avec une moyenne finale supérieure ou égale à 10 et aucune note inférieure à 7.
  • Valider 30 ECTS au second semestre.

La note finale du programme MAGIS est la moyenne des deux semestres et les différentes mentions (assez bien, bien, très bien, très bien avec félicitations) sont décernés aux étudiants dont aucune note n’est inférieure à 10.

Points forts de la formation

  • Elle se déroule dans le cœur historique de Paris et dans des laboratoires de recherche de la région parisienne.
  • Il s’agit d’un programme commun entre plusieurs écoles d’ingénieur parisiennes : ENSAM Paris, ENS Paris-Saclay, Centrale Supélec, Chimie Paris, Mines Paris et ESPCI.
  • Les étudiants internationaux sont les bienvenus.
  • Les étudiants sont en interaction avec un personnel académique de renommée internationale.
  • Elle s’appuie sur une approche multidisciplinaire avancée de la mécanique des matériaux (à l'aide de logiciels de simulation spécialisés) particulièrement appréciée dans l'industrie.
  • Elle est en contact étroit avec l'industrie grâce à un grand nombre de recherches menées en collaboration avec des partenaires industriels.

Débouchés

A l’issue de la formation MAGIS, les étudiants trouvent des débouchés dans :

  • Le milieu académique, i.e. universités et grandes écoles d'ingénieur.
  • Les grands laboratoires et départements de recherche, qu’ils soient publics ou privés.
  • Les industries de haute technologie (aéronautique et spatial, automobile, bâtiment et génie civil, énergie, électricité, nucléaire, santé, etc.)

De nombreux étudiants choisissent de faire une thèse dans l’industrie (CIFRE) ou en milieu universitaire pour approfondir les recherches et résoudre des verrous scientifiques d’actualité et ainsi, devenir un expert reconnu. Il s’agit d’une étape préalable pour accéder au poste d’enseignant-chercheur et de chercheur en France et à l’étranger. Les autres préfèrent prendre un poste dans une grande entreprise ou une start-up : ingénieur R&D, chef de service R&D, ingénieur conception mécanique, ingénieur méthode, chef d’atelier de production, chef de projet, etc.

Partenaires industriels

AIRBUS, AIR LIQUIDE, ARCELOR-MITTAL, CEA, CETIM, CNES, EDF, EIKOSIM, ELANOVA, FRAMATOME, IRBA, IRSN, MICHELIN, ONERA, RENAULT, RICHEMONT, SAFRAN, SECO TOOLS, SNCF, STELLANTIS, SUEZ, TIVOLY, VULKAM

Partenaires académiques

Le programme MAGIS est co-habilité par l’Université Paris-Saclay (ENS Paris-Saclay et Centrale Supélec) et l’Université Paris Sciences et Lettres (Chimie Paris, Mines Paris et ESPCI).
Chaque année, environ la moitié de la promotion est constituée d’étudiants internationaux venant d’universités ou d’écoles d’ingénieur partenaires pour obtenir un double diplôme de master : Bauman Moscow State Technical University, Brno University of Technology, ENSAM Casablanca, ENSAM Meknès, ENSAM Raba, Politecnico di Bari, Universidad Politécnica de Valencia, etc.

Conditions d’admission et niveau requis

  • Titulaire d’un master 1 ou équivalent en Matériaux et/ou Mécanique,
  • Titulaire d’un diplôme d’ingénieur avec des connaissances validées en Matériaux et/ou Mécanique,
  • Prérequis : Le public visé est essentiellement celui des étudiantes et étudiants de master 1 en Matériaux, Physique, Mécanique ou Mathématiques de l’université et des élèves en dernière année d’école d’ingénieur.

Calendrier de candidature

Les candidatures ouvrent en février sur le site dédié et suivez la procédure.

Contacts

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Retour sur les finales de la "Semaine Greentech by Arts et Métiers" - Edition 2024

Greentech IFTP

La « Semaine Greentech by Arts et Métiers » a rassemblé 150 étudiants à Aix-en-Provence autour des enjeux environnementaux. Organisée du 16 au 18 avril dernier par le campus Arts et Métiers d’Aix-en-Provence, cette Semaine a permis de sensibiliser les étudiants du territoire, acteurs des solutions innovantes de demain, autour des défis les plus urgents de la planète.

Retour sur les finales du hackathon « Invent for the planet » et du challenge « Sprint for impact » qui se sont déroulées le 18 avril 2024.

Le projet CAIRE

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CAIRE (Citizen-oriented Artificial Intelligence training for a Responsible Education) est un projet visant à mettre en place une démarche durable et massive de formation des citoyens aux usages de l’intelligence artificielle.

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Logo CAIRE project - ENSAM - ARTS ET METIERS - RVBLauréat de l’appel à manifestation d’intérêt “Compétences et métiers d’avenir” de France 2030, le projet CAIRE a démarré en septembre 2023 pour une durée de 5 ans. Il est coordonné par Arts et Métiers et réunit CESI, le Cnam, l’Université de Bourgogne et Paris School of Business.  

Des enjeux importants autour de l’intelligence artificielle

Les métiers connaissent ou connaîtront à court terme des mutations fortes liées à l’intégration des systèmes d’Intelligence Artificielle (IA) dans le quotidien tant personnel que professionnel de tout un chacun. Or, les ruptures technologiques et sociétales rendues possibles par l’IA nécessitent des besoins nouveaux en compétences et peuvent générer des risques liés à de mauvais usages ou des réticences si l’on ne dispose pas des notions qui en permettent une juste compréhension.  

Il est donc essentiel de former massivement au fonctionnement des systèmes d’IA tout en développant le sens critique des différents acteurs. Il s'agit à la fois de favoriser un usage conscient et éclairé de l’IA dans tous les métiers et secteurs d’activité et d’encourager l’orientation vers ce domaine à forte croissance d’emploi.

CAIRE : une réponse aux besoins en formation à l’IA

C’est pourquoi le projet CAIRE vise à contribuer à l’acculturation des professionnels dans un large spectre de domaines métiers en développant des formations répondant à ces enjeux. Ainsi, CAIRE ambitionne de doter les apprenants d’un ensemble de savoirs et de compétences leur permettant de s’approprier l’IA et d’accompagner son intégration au sein des entreprises.

Afin de pouvoir toucher un large public, les formations s’organisent en trois niveaux :

  • Un premier niveau pour tout professionnel souhaitant acquérir les fondamentaux de l’IA ;
  • Un deuxième niveau visant à approfondir la pratique de l’IA, notamment pour un usage professionnel ;
  • Un troisième niveau destiné aux professionnels confirmés maîtrisant les usages de l’IA.

Ces formations, courtes (49h au total), hybrides (à la fois en présentiel et distanciel) et modulaires, s’intègrent facilement dans les formations existantes, peuvent être adaptées aux contextes des établissements et permettent une certaine flexibilité dans leur mise en œuvre.  Dans le cadre de la formation tout au long de la vie, des badges ou des certifications permettent de reconnaître l’acquisition des compétences par les apprenants.

Des formations accessibles pour tous les publics, sur tout le territoire

Si les étudiants en formation initiale des cinq établissements partenaires sont la cible prioritaire du projet, les personnels des établissements du consortium, les professionnels des secteurs privé et public ainsi que les demandeurs d’emploi et les citoyens en reconversion professionnelle sont également destinataires de ces formations. En effet, CAIRE a pour ambition de former 28 000 personnes à travers tout le pays pendant toute la durée du projet.  

Sept autres partenaires membres du consortium assureront un élargissement de la portée du projet, avec un ancrage au plus près des besoins des territoires et du monde socio-économique : la Région Nouvelle-Aquitaine, la Région Normandie, Dijon Métropole, la Communauté Urbaine Creusot Montceau, Cap-Digital, le Pôle TES et NAE Normandie.

Afin de garantir ce déploiement national, une attention particulière est donnée à la formation de formateurs. Ce métier étant en tension dans le domaine de l’IA, une démarche originale a été pensée : des formateurs disciplinaires (disciplines scientifiques, techniques ou humanités) seront formés à l’IA pour qu’ils puissent à leur tour former les apprenants.

Une diffusion à large échelle

Les données d’apprentissage collectées, ainsi que les pratiques et usages identifiés durant le projet feront l’objet d’une valorisation scientifique au niveau international dans les domaines des sciences de l’éducation et de la gestion des organisations.  

Les retours d’expériences des partenaires sur la mise en œuvre et l’évaluation d’un tel dispositif de formation seront, eux, partagés dans un livre blanc.

Enfin, des journées thématiques annuelles à destination des acteurs de la formation, des entreprises et des territoires seront organisées afin de pouvoir partager largement les connaissances acquises sur le déploiement d’un tel projet. Un symposium international sur la thématique de la massification de l’acculturation à l’IA clôturera le projet en 2028.  

CAIRE se distingue par le choix d’une approche transdisciplinaire, l'intégration des notions d’éthique et de soutenabilité, et une capacité à toucher un public nombreux et diversifié. Le projet apportera ainsi une contribution forte au développement des compétences nécessaires pour l’accélération du déploiement national d’un usage maîtrisé de l’IA.

Les partenaires du projet et leurs représentants

Arts et Métiers

  • Cécile Weltman : responsable du pilotage du projet et du work package 3 (pérennisation, diffusion des connaissances et communication), membre de l’équipe projet
  • Emmanuelle Abisset-Chavanne : responsable scientifique du projet, co-responsable du work package 1 (développement et évaluation des formations et dispositifs), membre de l’équipe projet

CESI

  • Yohan Dupuis : directeur scientifique du projet, membre de l’équipe projet
  • Morgan Saveuse : responsable scientifique du projet pour CESI
  • Mathieu Kister : référent du projet pour CESI et co-responsable du work package 1 (développement et évaluation des formations et dispositifs)

Université de Bourgogne

  • Christophe Cruz : responsable scientifique du projet pour l’uB ; responsable du work package 2 (exploitation des formations)
  • Magali Sabio : référente du projet pour l’uB

Conservatoire National d’Arts et Métiers (Cnam) 

  • Sylvain Ferrari : responsable scientifique du projet pour le Cnam
  • Sophie Guichard : référente du projet pour le Cnam
  • Partage d’expertises au travers du MOOC « L’IA générative et moi » (créé par Cécile Dejoux, Professeur des universités au Cnam) et d’un serious game

Paris School of Business

  • Héger Gabteni : responsable scientifique du projet pour PSB
  • Julie Taisson : référente du projet pour PSB
  • Réalisation d’expérimentations au sein du WP2

Contacts :