La 1re édition du challenge franco-marocain de l’entrepreneuriat s’est déroulée les 19 et 20 mai derniers sur le campus de l’emlyon à Casablanca, et a été impulsé par l’Ambassade de France au Maroc, l’Institut français du Maroc, France Alumni Maroc et emlyon.
L’objectif de ce challenge inédit est de « renforcer les interactions entre le monde économique, les établissements d’enseignement supérieur et le monde de la recherche tout en consolidant le lien France-Maroc ».
Accompagnés par des professionnels, 8 équipes pluridisciplinaires de 5 étudiants (écoles d’ingénieurs et de commerce marocaines et françaises et des doctorants CIFRE) ont travaillé –en 8h !- en équipe à un projet d’entreprise répondant à des besoins du Maroc ou de l’Afrique dans une perspective « durable », autour de six thématiques qui illustrent les défis actuels auxquels le Maroc et le continent africain sont confrontés : Villes durables, Energies renouvelables et distribution, Nouveaux services à la personne, Transports d’avenir, Formation des jeunes et numérique, et Développement social.
Guillaume Larieu et Éric Prévot, élèves ingénieurs de 3e années représentaient Arts et Métiers. C’est l’équipe Énergies renouvelables et distribution qui a décroché le 1er prix, pour son projet Smart lighiting grid (gestion verte de l’éclairage publique de la ville de Larache) portée par Guillaume Larieu, Judite Ferreira de l’emlyon, Ilyas Rahhali de l’EMI, Sakina Filali de l’ENSEM et la doctorante CIFRE Mariam Ait Ou Kharraz. Ils se sont ainsi vus remettre un chèque d’un montant total de 40 000 dirhams par l’IRESEN et des lots de coaching par Numa, ainsi qu’un ordinateur portable par BMCE Banka.
Après le succès du challenge CrAMfunding qui lui a permis de développer son projet de potager urbain, cet étudiant de la filière CREDA a particulièrement apprécié l’expérience de ce défi franco-marocain :
« J'ai pu travailler avec des personnes de formations, cultures, et origines différentes pour arriver à un très beau résultat. J'ai été élu CEO par mon équipe, ce qui a été très gratifiant et m'a permis de discuter avec la presse et les membres du jury. Je compte utiliser les différents contacts créés au Maroc pour développer mon projet de potager urbain. J'espère que ce challenge sera un levier pour la suite. »