Laboratoires communs

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Pour Arts et Métiers, l’innovation s’inscrit dans une dynamique collaborative. Elle associe notamment les meilleures compétences scientifiques de l’école aux expertises de partenaires académiques et industriels. Des alliances indispensables pour relever les défis de l’industrie du futur.

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Mutualisant leurs points forts, plusieurs laboratoires communs ont été montés pour développer des recherches dans des domaines de pointe : les techniques d’usinage à l’outil coupant, avec l’entreprise Saint Jean Industries (LUMIERE) ; le déroulage et le placage du hêtre, avec la société Brugère (BOPLI) ; un code avancé de recherche en modélisation électromagnétique, avec EDF R&D (Lamel) ; les matériaux et procédés innovants au service du véhicule du futur, avec PSA, le CNRS, Georgia Tech et le Luxembourg Institute of Science and Technology (OpenLab Materials and Processes) ; les risques professionnels, avec l’Institut national de recherche et de sécurité (laboratoire “Conception sûre de situation de travail”) ; la mécanique des milieux continus, avec le CNRS et l’Università Degli Studi Dell’Aquila (Coss&Vita) ; ou encore les interactions et la navigation automobiles, avec Renault (LiV).

Recherche partenariale

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L'association d'expertises, au cœur de la recherche.

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Pour Arts et Métiers, l’innovation technologique repose sur des relations étroites et fructueuses avec ses partenaires académiques et industriels. Une stratégie collaborative qui s’appuie sur des dispositifs de pointe.

Transports, énergie, santé, habitat, production : les activités scientifiques d’Arts et Métiers sont consacrées à plusieurs défis de l’industrie du futur, auxquels répondent les laboratoires de l’établissement. "Notre stratégie repose également sur la complémentarité des expertises, indique Ivan Iordanoff, directeur général adjoint de la recherche et de l’innovation. Dans ce cadre, Arts et Métiers noue des partenariats avec le monde industriel et des organismes d’enseignement et de recherche."

Une implication forte dans les pôles de compétitivité

Sept laboratoires communs ont ainsi été créés, dédiés à des thématiques variées – des matériaux et procédés innovants pour les véhicules du futur aux techniques d’usinage, en passant par la mécanique des milieux continus. Une chaire d’enseignement et de recherche a vu le jour en 2014 : Mines urbaines. Associant Arts et Métiers à Chimie ParisTech et Mines ParisTech, ses travaux, orientés sur le recyclage et l’éco-conception, sont dédiés aux déchets d’équipements électriques et électroniques.

Grâce à ses nombreuses implantations, Arts et Métiers s’investit dans de nombreux pôles de compétitivité – des structures thématiques aux ambitions internationales, situées dans les principaux écosystèmes d’innovation. Plusieurs thématiques sont privilégiées, comme la mécanique, l’énergie, le numérique ou l’aérospatiale. L’établissement s’associe également à trois instituts de recherche technologique (IRT) et un institut pour la transition énergétique (ITE).

Les dispositifs d’Arts et Métiers au service de l’industrie

La dimension partenariale de la recherche repose aussi sur les outils et dispositifs mis en place par Arts et Métiers. C’est le cas des plateformes technologiques : l’ensemble de ses moyens matériels et humains, dans un domaine spécifique des sciences de l’ingénieur, est rassemblé en un seul lieu, au bénéfice des équipes de recherche et des entreprises.

Afin de répondre aux besoins du monde industriel, deux structures de l’établissement jouent un rôle essentiel : l’Institut Carnot ARTS (Actions de recherche pour la technologie et la société) et AMVALOR. La première s’appuie sur les expertises de 20 laboratoires de recherche – ceux d’Arts et Métiers et d’établissements partenaires – pour proposer de nombreux services, comme des diagnostics technologiques et des études de R&D. AMVALOR, filiale de valorisation de la recherche d’Arts et Métiers, s’attache depuis 2016 à identifier les évolutions technologiques attendues par les entreprises pour leur apporter des réponses adaptées.  

Pôles de compétitivité

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Les défis de l’industrie du futur nécessitent l’implication de multiples acteurs, associant leurs forces autour d’objectifs communs. Créés en 2004 par l’État, les pôles de compétitivité participent pleinement à cette dynamique en faveur de l’innovation.

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À l’échelle d’un territoire, ils rassemblent des entreprises, des laboratoires de recherche et des établissements de formation sur des thématiques communes : énergie, transports, numérique… Ils jouent ainsi un rôle clé dans le développement de projets innovants. Grâce à la diversité de ses expertises et à son ancrage territorial, Arts et Métiers s’inscrit dans cette démarche collaborative en étant membre de plusieurs pôles de compétitivité :

Dédié aux matériaux et aux procédés, Materalia rassemble plus de 140 membres industriels et académiques. Situé dans la région Grand Est, le pôle dispose d’implantations à Charleville-Mézières et Metz. Ses projets portent sur les matériaux de demain, en termes de performances accrues, d’allègement, de fonctionnalités et de développement durable. 

Unique pôle de compétitivité à se consacrer à la sécurité globale, SAFE Cluster réunit près de 600 membres. Situé en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il privilégie plusieurs thèmes : les villes et territoires résilients, la sécurité et la sûreté des infrastructures sensibles, la défense, les hélicoptères, satellites et dirigeables, les systèmes autonomes.

Associant les régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie, Aerospace Valley regroupe un tiers des effectifs aéronautiques français et 8 500 chercheurs. Leurs compétences sont au service de projets de coopération, menés dans plusieurs directions : aéronefs, porteurs, équipements et motorisation, énergie, systèmes autonomes aéronautiques.

Situé en Loire-Atlantique, EMC2 déploie ses activités dans le domaine des technologies avancées, au service de six filières – aéronautique, naval, transport terrestre, énergie, nautisme et bien d’équipements. Le pôle de compétitivité est en lien étroit avec une filière régionale dynamique, celle de la mécanique et des matériaux.

ViaMéca, au cœur de la Auvergne-Rhône-Alpes, dédie ses activités aux innovations dans le domaine de la mécanique. Avec plus de 150 membres, le pôle de compétitivité consacre ses projets à quatre thèmes : l’ingénierie des surfaces, les procédés avancés de fabrication, les systèmes intelligents et la robotique, l’ingénierie des usages et des services.  

ASTech Paris Région est un partenaire clé de plusieurs secteurs – lancement spatial, aviation d’affaires, propulsion, équipements par l’innovation. Avec plus de 260 membres, il impulse des projets dans différents domaines, dont l’énergie à bord, les essais et instrumentations, les matériaux et procédés, propulsion, architecture des véhicules et équipements.

Situé en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Corse, Capenergies s’appuie sur un réseau de plus de 500 membres pour répondre aux défis de la transition énergétique. Le pôle de compétitivité sollicite leurs compétences dans trois directions : l’efficacité énergétique, les systèmes énergétiques adaptés aux îles et zones isolées, et la production d’énergies décarbonnées.

iDforCAR est un pôle de compétitivité qui couvre, pour les régions Pays de la Loire et Bretagne, le secteur automobile. Ses enjeux concernent l’électrification des véhicules, le développement durable et de la diversification des formes de mobilité. Il porte notamment la plateforme d’innovation 3DMAT pour développer une filière numérique dédiée aux véhicules.

Fort d’un millier de membres, Cap Digital veut faire de l’Île-de-France une référence européenne du numérique. Il porte deux missions : le développement de projets de R&D et la création d’un écosystème favorable à la rencontre entre start-up et investisseurs. Cap Digital organise le festival Futur en Seine, rendez-vous annuel de l’économie numérique.

Situé en Bretagne, le pôle de compétitivité Images & Réseaux se consacre aux technologies numériques. Six thèmes sont portés par ses membres : réseaux et internet des objets ; Big data et multimédia ; sécurité et confiance numérique ; interactions, immersions, réalités mixtes ; logiciel et ingénierie ; et l’utilisateur, producteur collaboratif.

Le Pôle Nucléaire Bourgogne regroupe plus de 200 acteurs de la filière nucléaire française. Il se positionne sur plusieurs domaines d’activité : l’éco-réalisation et la durabilité des composants nucléaires ; le contrôle pour composants hautes performances ; la maintenance et le démantèlement en milieu hostile ; les bétons nucléaires, le génie civil et les bâtiments sensibles.

En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Optitec porte, avec plus de 200 membres, l’innovation dans le domaine de la photonique. Les technologies développées (lasers, fibres optiques, imageurs, diodes électroluminescentes, optique adaptative) intéressent plusieurs secteurs, comme l’énergie, l’environnement, la santé, la sécurité, les transports ou le spatial.

Le pôle de compétitivité SCS (Solutions Communicantes Sécurisées), en Provence-Alpes-Côte d’Azur, s’appuie sur plus de 300 membres pour couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur des technologies de l’information et de la communication. Ses objectifs concernent le sans contact, les réseaux, les services mobiles, la sécurité et les identités numériques.

Plateformes technologiques

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Arts et Métiers dispose sur l’ensemble de ses sites de plateformes technologiques de haut niveau. Chaque plateforme concentre, dans un domaine spécifique des sciences de l’ingénieur, tous les moyens matériels et humains d’Arts et Métiers. Les compétences des équipes sont ainsi fédérées autour d’équipements de haute technologie souvent à l’échelle industrielle.

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Les plateformes technologiques contribuent directement aux relations entre les laboratoires de recherche et les entreprises. La plateforme Inovsys (Conception de produits et prototypes), sur le campus d’Aix-en-Provence, s’attache à relever des défis industriels variés, de l’optimisation d’un produit ou d’un process à l’introduction d’une nouvelle technologie. Elle propose de multiples équipements de pointe, dont des bancs d’analyse des comportements dynamiques et des outils d’ingénierie virtuelle.

Répondre aux problématiques industrielles

Par exemple, sept laboratoires de recherche Arts et Métiers, répartis sur la majorité des campus, présentant des activités fortes dans le domaine de l’usinage, se sont fédérés autour d’un Réseau National de la Connaissance appelée « Uppercut ». Le réseau s’appuie sur une plateforme multi-sites qui regroupe des moyens dédiés aux technologies d’usinage avancées pour mieux répondre aux défis industriels que sont l’usinage de matériaux à usinabilité difficile, le développement d’assistances à l’usinage, les modélisations analytique et numérique de l’opération de coupe. Cette plateforme permet de mobiliser de manière coordonnée les moyens à mettre en œuvre pour des projets d’envergure.

Autre exemple parmi beaucoup d’autres, la plateforme technologique Usine agile (robotique industrielle), mise en place sur le campus de Lille : elle a été créée pour répondre aux enjeux de production flexible dans l’automobile, l’aéronautique et le ferroviaire. Assistance au levage de charges lourdes, robots de travail collaboratifs ou encore platines de mesures d’efforts font partie des équipements mis à la disposition des chercheurs, étudiants et industriels.

14 plateformes technologiques réparties sur l’ensemble du territoire

L’Institut Carnot ARTS, qui fédère 20 laboratoires de recherche – ceux d’Arts et Métiers et de partenaires académiques –, s’appuie aujourd’hui sur 14 plateformes technologiques.

  • Procédés d’usinage
  • Fabrication Additive et Procédés Lasers
  • Fonderie, Forge et déformations plastiques
  • Composites & Polymères
  • Bois
  • Traitements et fonctionnalisations de surfaces
  • Fatigue - choc – Tenue en service
  • Conception de produits et prototypes
  • Simulateurs et réalité virtuelle
  • Robotique industrielle
  • Biomécanique
  • Turbomachines - Systèmes énergétiques
  • Gestion de l’énergie électrique
  • Grandes Souffleries
  • Cassiopée

MASTÈRE SPÉCIALISÉ® MGR - MANAGER DES RISQUES

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Créé en 2000 et fruit d'une collaboration étroite avec les entreprises, le Mastère Spécialisé® Manager des Risques s’inscrit dans la philosophie qui a présidé à sa création : seule une approche transversale, multidisciplinaire et intégrée des risques, s’appuyant sur des fondements scientifiques solides peut permettre de faire face aux incertitudes actuelles et accompagner le développement des entreprises.

Corps de texte principal

Des incertitudes majeures touchent tous les secteurs économiques, en matière d’environnement, de société et de gouvernance. Dès lors, le management des risques et des crises devient incontournable dans toutes les organisations qui recherchent des collaborateurs formés et compétents, prêts à affronter ce nouveau monde en émergence. Le Mastère Spécialisé « Manager des Risques » forme ces professionnels.

Piloté par des enseignants-chercheurs, il s’appuie à la fois sur les derniers résultats scientifiques du domaine et sur les meilleures pratiques professionnelles d’une quarantaine d’intervenants en activité dans l’industrie, la banque, l’assurance et le conseil.

100% de ses diplômés sont en poste au plus tard 6 mois après la fin de la formation. 

PROGRAMME

Contenu

La formation est structurée en 5 blocs de compétences qui font l’objet d’enseignements de début octobre à fin mars :

  • BLOC 1 - Concevoir la politique de management global des risques en cohérence avec la stratégie et les activités de l’organisation
  • BLOC 2 - Manager les risques opérationnels (industriels, professionnels et environnementaux) de l’organisation
  • BLOC 3 - Piloter l’évaluation financière et la couverture financière et assurantielle des risques de l’organisation
  • BLOC 4 - Piloter la gestion de crise et la gestion de la continuité d’activité de l’organisation
  • BLOC 5 - Piloter le déploiement d’une stratégie de management global des risques

Après chaque module, une table-ronde de synthèse entre praticiens et enseignants-chercheurs est organisée sur un thème. Une visite sur le terrain permet de mettre en perspective les enseignements avec les réalités de l'entreprise.
Les stagiaires participent au colloque annuel de l’AMRAE  (Association des Managers de Risques et d’Assurances en Entreprise). Un séminaire d’une semaine dans diverses entreprises est organisé à l’étranger.

CALENDRIER

  • Durée : 420 heures de formation
  • Période pédagogique : Octobre/Mai – alternance 2 semaines à l’école et 2 semaines en entreprise
  • Période professionnelle : Juin/Septembre – complet en entreprise

MODALITÉS D'ÉVALUATION

L’évaluation repose sur le référentiel de compétences du manager des risques défini dans le Répertoire National des Certifications Professionnelles. Elle s’appuie notamment sur les exercices suivants :

  • Projets collectifs
  • Mises en situation professionnelle
  • Exercices de synthèse, à l’écrit et à l’oral
  • Étude de cas
  • Animation de réunion
  • Note de synthèse thématique en anglais sur le séminaire à l’étranger
  • Thèse professionnelle

Taux d’obtention du diplôme : 87%

LES POINTS FORTS 

DEBOUCHES

Métiers

  • Entreprises : Cabinets de conseil, entreprises industrielles, secteur de la banque et de l’assurance.
  • Fonctions : Risk manager, Consultant ERM, Ingénieur sûreté de fonctionnement, Responsable maîtrise des risques, Responsable HSE, Souscripteur d'assurances, Chargé de mission risques opérationnels...

100 % des diplômés trouvent un emploi moins de 6 mois après la fin de leur formation. Un tiers d’entre eux travaillent en industrie, un tiers dans la banque, la finance, ou l’assurance, un tiers dans le conseil.

Partenaires industriels

Aon, Groupe Bel, CEA, Crédit Agricole, Crisotech, Diot-Siaci, EDF, Electra, EY, Fresenius Medical Care, Hannover Re, HDI Global SE, INRS, IRSN, Kyu, onepoint, RATP Group, SCOR, Sonepar, Veepee.com, Verlingue, Verspieren.

Partenaires académiques

Arts et Métiers, Ecole Normale Supérieure de Rennes, The American College of Greece, CNAM, Université d'Evry, PolyTech'Grenoble, Université Paris Est-Créteil

Taux d'insertion : 100% à 6 mois

Compétences acquises

  • Formaliser  l’appétence au risque et la prise de décision dans l’incertain en prenant en compte les biais cognitifs associés
  • Identifier les risques de l’organisation (financiers, industriels, environnementaux et professionnels) et les analyser (cartographie des risques).
  • Concevoir les processus de management des risques avec les indicateurs associés
  • Proposer des solutions de traitement des risques (techniques, organisationnels, assurantiels ou financiers
  • Gérer les crises et la continuité d'activité
  • Mettre en œuvre le dispositif de management des risques 

CONDITIONS ET PROCESSUS D'ADMISSION

PUBLIC

  • Salariés
  • Etudiants
  • Demandeurs d'emplois

PRÉREQUIS

  • Diplôme d’ingénieur ou d’université (Bac + 5)
  • Bac + 4 avec au minimum 3 ans d’expérience professionnelle
  • Diplôme étranger équivalent
  • Dérogation possible

PROCESSUS D'ADMISSION

Jury de recrutement

  • Pour le jury du 12 février 2025, le dossier est à rendre le 3 février 2025
  • Pour le jury du 19 mars 2025, le dossier est à rendre le 10 mars 2025
  • Pour le jury du 30 avril 2025, le dossier est à rendre le 21 avril 2025
  • Pour le jury du 28 mai 2025, le dossier est à rendre le 19 mai 2025
  • Pour le jury du 2 juillet 2025, le dossier est à rendre le 23 juin 2025

Les dossiers sont à compléter en ligne.

Modalités pédagogiques

La formation est en alternance (planning 2025-2026) avec en moyenne 2 semaines en entreprise et 2 semaines sur le campus jusqu'à fin mai, suivie d’une période à plein temps de 4 mois en entreprise entre juin et septembre. Durant les périodes de cours se déroulent également les visites en entreprises, la participation aux rencontres de l’AMRAE et le séminaire à l’étranger.

Accessibilité

Cette formation peut être accessible aux personnes en situation de handicap, si vous êtes concernés, vous pouvez nous contacter afin de voir si un accompagnement spécifique peut être engagé.

COÛT DE LA FORMATION

  • 14 000 € non assujettis à la TVA
    Ces frais comprennent les cours, les supports écrits et l’encadrement pédagogique.
    Frais de dossier : 75 €
  • La formation peut bénéficier d’un financement en fonction de la situation du stagiaire et de différents critères. 
    Plusieurs solutions existent : Contrat de professionnalisation, Contrat d'apprentissage, Transition Pro, CPF, Pôle emploi…. Pour connaître le financement auquel vous êtes éligible, et les modalités d’accès vous pouvez nous contacter par mail à : mgr@ensam.eu

Langue du programme : Anglais & Français

Crédits ECTS : 75

RNCP : 38925

Contacts

  • Directeur pédagogique du programme : Marc Lassagne - Mail : mgr@ensam.eu  / Tél : 01 44 24 63 03
  • Adresse : 151, bd de l’Hôpital - 75013 Paris 

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MASTÈRE SPÉCIALISÉ® MMQ - MANAGER DE LA QUALITÉ

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Premier Mastère Spécialisé® créé à Arts et Métiers en 1985, il a pour objectif de former des responsables opérationnels, capables d’animer, de mettre en place et de prendre la responsabilité d’un système de Management de la Qualité, associé à un programme d’amélioration continue.

Corps de texte principal

Le Mastère Spécialisé Manager de la Qualité, créé en 1986 à l'ENSAM, est la plus ancienne formation au Management de la Qualité en France.
Débutant par une partie théorique durant laquelle les mastériens échangent avec plus d’une soixantaine d’intervenants de tous secteurs, la formation leur permet de monter en compétences durant la thèse professionnelle d’une durée de 6 mois.
La formation compte aujourd’hui plus de 700 diplômés, déployés dans tous les secteurs d’activité en France et à l’international, allant de l'industrie aux services, en passant par les organismes publics.

PROGRAMME

Contenu

La formation est à temps complet et se déroule de la manière suivante :

A/ ACQUISITION DE COMPÉTENCES

De fin septembre à fin février : 400 h de cours, dispensées en français sur le campus Arts et Métiers de Paris, suivi d’examens écrits :

  • MODULE A : FONDAMENTAUX DE LA QUALITE ET CERTIFICATION (78h)
  • MODULE B : LEAN MANAGEMENT ET SIX SIGMA : UNE APPROCHE INNOVANTE POUR LA QUALITE (48h)
  • MODULE C : MANAGEMENT DE PROJET PAR LA QUALITE (75h)
  • MODULE D : MANAGEMENT DES RISQUES ET OUTILS QUALITE (54h)
  • MODULE E : MANAGEMENT DES HOMMES ET COMMUNICATION (48h)
  • MODULE F : QUALITE ET PROJETS D'AVENIR (51h)
  • MODULE G : MANAGEMENT ET CONDUITE DE PROJET PROFESSIONNEL (46h)

B/ THESE PROFESSIONNELLE

Il s’agit d’une mission professionnelle dans une entreprise ou un organisme, à temps complet. Elle fait l’objet de la rédaction d’un document et d’une soutenance. Le Mastérien est tutoré par un responsable de l’entreprise et par un tuteur pédagogique d’Arts et Métiers. Elle se déroule de la manière suivante : une semaine en novembre, une en décembre et une en janvier, puis à temps complet à partir de mars, pendant 6 mois.

Aucune passerelle n’est possible entre les différents blocs.

Objectifs pédagogiques 

  • Former des responsables qualité, des cadres fonctionnels et opérationnels, capables d'animer et de mettre en place dans une PMI un programme d'amélioration de la qualité ou de prendre la responsabilité d'une activité en management de la qualité dans une grande entreprise (directeur Qualité).

CALENDRIER

  • Durée : 400 heures de formation
  • Période pédagogique : Septembre/Février
  • Période professionnelle : Mars/Septembre

MODALITÉS D'ÉVALUATION

  • Examen écrit portant sur les connaissances théoriques (examen par modules)
  • Remise d’un document "Thèse Professionnelle" (validé par un rapporteur)
  • Avis de l’entreprise partenaire, support de la thèse professionnelle
  • Soutenance de la thèse professionnelle devant un jury

Taux d’obtention du diplôme : 96 %

LES POINTS FORTS

  • Expertise du corps professoral et nombreux partenariats entreprises
  • 2e au classement Eduniversal 2024 des meilleurs Masters, MS & MBA catégorie qualité
  • Encadrement / tutorat du projet de thèse professionnelle par un enseignant du laboratoire LCPI
  • Association des anciens très active
  • Organisation, chaque année, de colloques dédiés et visites d’entreprises
  • Diversité de la promotion : jeunes diplômés et cadres d’expérience, recrutement international
  • La première formation française au management de la qualité (1986)
  • Une pédagogie active : travail en groupes, mode « projet »
  • Le MS est certifié ISO 9001 V 2015 (depuis 2000)
  • Réseau d’entreprises important : les candidats sont mis en relation avec de nombreuses entreprises dans tous les domaines pour le choix de leur thèse professionnelle
  • 8.2/10 - Avis sur MS Manager de la Qualité

DEBOUCHES

Métiers

Consultant en management de la qualité, Responsable qualité au sein d’une entreprise, Directeur qualité, Chef de Projet...

Partenaires industriels

Acergy. Actemium. AFNOR. Airbus. ALSTOM. Areva. BMW. Cartier. Château de Versailles. Culligan. DGA. EDF. Faurecia. HR Access. Hutchinson. INSERM. IRSN. L’Oréal. Logica. Messier Bugatti. Ministère de la Défense. Nuxe. Orange. Parrot. Plastic Omnium. PSA Peugeot Citroën. RATP. Renault.  SAFRAN. Sanofi. Saint Gobain. SNCF. Stallergenes. Thalès. Valéo.

Partenaires

Taux d’insertion à 6 mois : 100%

COMPETENCES ACQUISES

Outils et méthodes de Management de la Qualité

CONDITIONS ET PROCESSUS D'ADMISSION

PUBLIC

  • Salariés
  • Etudiants
  • Demandeurs d'emplois

PRÉREQUIS

  • Diplôme d’ingénieur ou d’université (Bac + 5)
  • Bac + 4 avec au minimum 3 ans d’expérience professionnelle
  • Diplôme étranger équivalent
  • Dérogation possible

PROCESSUS D'ADMISSION

Modalités pédagogiques

En présentiel, 6 mois de formation théorique et 6 mois d’immersion en entreprise en stage ou en contrat de professionnalisation quand les conditions le permettent.

Accessibilité

Cette formation peut être accessible aux personnes en situation de handicap, si vous êtes concernés, vous pouvez nous contacter afin de voir si un accompagnement spécifique peut être engagé

Passerelle et/ou équivalence

Les élèves diplômés peuvent poursuivre leurs études en Doctorat

COÛT DE LA FORMATION

  • 12 500 € non assujettis à la TVA
    Ces frais comprennent les cours, les supports écrits et l’encadrement pédagogique.
    Frais de dossier : 75 €
  • La formation peut bénéficier d’un financement en fonction de la situation du stagiaire et de différents critères. 
    Plusieurs solutions existent : Contrat de professionnalisation, Transition Pro, CPF, Pôle emploi…. Pour connaître le financement auquel vous êtes éligible, et les modalités d’accès vous pouvez nous contacter par mail à : ContactAMTALENTS@ensam.eu

Langue du programme : Français

Crédits ECTS : 75

 

En savoir plus

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MASTÈRE SPÉCIALISÉ® SYSPEC - MANAGER EN GESTION DES ÉNERGIES NOUVELLES

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Proposé conjointement par deux écoles d’ingénieurs lilloises (Hautes Etudes d’Ingénieurs et Arts et Métiers), le Mastère Spécialisé® Manager en Gestion des Energies Nouvelles vous offre l’opportunité d’acquérir une spécialisation technique de haut niveau pour manager les énergies renouvelables solaires, éoliennes, marines et leur intégration dans les réseaux intelligents (smartgrids).

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La formation été classée n°9 de la spécialité - Mobilité et Transports - du classement EDUNIVERSAL des meilleurs Masters, MS et MBA 2024.

Programme

Formation théorique (séquence académique) 

400 heures de formation appliquée à des études de cas et visites de sites comprenant trois modules spécifiques et un mini-projet dispensés au sein du campus Arts et Métiers de Lille (d'octobre à mars).

> Module 1 – Sources de production décentralisées : éolien, solaire et énergies nouvelles (110h)

  • UE 1.1 : Systèmes éoliens (de la pale à la prise)
  • UE 1.2 : Systèmes solaires thermique et photovoltaïque
  • UE 1.3 : Production d’énergies nouvelles (Hydraulique, Énergies Marines Renouvelables, biomasse, méthanisation et  Systèmes hybrides multi-sources)

 A l’issue du module 1, le diplômé sera capable de :

  • Comprendre le fonctionnement et Maîtriser les solutions technologiques de production d’énergie décentralisée
  • Maitriser les outils pour concevoir un système de production d’énergie décentralisée
  • Proposer des critères technico-économiques de choix suivant un cahier des charges
  • Exploiter et maintenir une installation de production d’énergie décentralisée
       

> Module 2 – Réseaux de transport, de distribution et stockage d’énergie : vers les Réseaux Électriques Intelligents (110h)

  • UE 2.1 : Solutions d’énergie, récupération d’énergie fatale et Réseaux multi-fluides
  • UE 2.2 : Réseaux de transports et de distribution électrique
  • UE 2.3 Stockage énergétique et Services Système

A l’issue du module 2, le diplômé sera capable de :

  • Comprendre le fonctionnement des réseaux de Transports et de distribution d’énergie électrique en présence ou non de production décentralisée
  • Dimensionner un réseau ainsi que ses protections pour une application donnée
  • Identifier l’impact de la production décentralisée sur les réseaux
  • Dimensionner et choisir une solution de stockage afin de proposer un service système dans le cadre d’un cahier des charges
        

> Module 3 – Management de l’énergie (110h)

  • UE 3.1 : Méthodologie d'amélioration continue (Plan-Do-Check-Act) - Mesures et contrôle des consommations - Outils de pilotage énergétique Temps Réel - Revue et Audit énergétiques
  • UE 3.2 : Solutions d’apports d’énergies : réseaux, énergies Fatales et renouvelables
  • UE 3.3 : Consommation optimale de l’énergie : Équipements « Smart Energy Automation »

A l’issue du module 3, le diplômé sera capable de :

  • Appliquer une méthodologie d'amélioration continue afin de préparer et accompagner un Audit énergétique certifié ISO 50001 et mettre en place le Management de l’Énergie dans l’entreprise (Mesures et contrôle des consommations, Pilotage énergétique Temps Réel).
  • Identifier des équipements à consommation optimale de l’énergie suivant l’environnement de travail (matériels à hauts rendements, économes en énergie et dispositifs permettant la Maîtrise de la Demande en Énergie).
  • Définir un Plan d’actions de solutions d’énergie intégrant architectures énergétiques globales (Réseaux électriques et multi-fluides, Energies Primaires, Fatales ou Renouvelables) ainsi que Gestion optimisée des équipements.

> Module 4 – Mini projet Production et Management de l’Énergie (70h)

Formation pratique (séquence industrielle) 

  • Stage opérationnel de six mois en entreprise d'avril à fin septembre.
  • Réalisation ou suivi d'un projet donnant lieu à la rédaction d'une thèse professionnelle.

CALENDRIER

  • Durée : 400 heures de formation
  • Période pédagogique : Octobre/Mars
  • Période professionnelle : Avril/Septembre

MODALITÉS D'ÉVALUATION

  • Contrôles continus des connaissances et des acquis d’apprentissages, examens écrits et soutenance d’une thèse professionnelle devant un jury.
  • Taux d'obtention du diplôme : 96%

LES POINTS FORTS 

  • Une formation accréditée par la Conférence des Grandes Écoles
  • Un partenariat avec EDF R&D, Engie Green et RTE
  • 45 % d’intervenants professionnels
  • Des moyens industriels innovants en supports de la formation
  • Une formation adossée à la recherche du laboratoire L2EP
  • 9e au classement Eduniversal 2024 des meilleurs Masters, MS & MBA catégorie Energies Renouvelables
  • Taux de Satisfactions des entreprises : 4.2/5

DEBOUCHES

Métiers

En majorité les diplômés intègrent des grands groupes et leurs filiales dans les secteurs des énergies traditionnelles, fatales ou renouvelables (solaire, éolien …) et de l’efficacité énergétique, mais aussi dans des PME et des collectivités locales.

Le manager en gestion des énergies nouvelles interviendra dans tous les  domaines industriels soucieux des économies d’énergie. Il pourra assurer les missions suivantes :

  • Chef de projet et responsable de centres de recherche, capables de concevoir et de réaliser des installations de production multi-énergies
  • Ingénieurs spécialistes, responsables de centres opérationnels, susceptibles d’exploiter des installations de production multi-énergies et d’effectuer la supervision de ces systèmes
  • Responsables opérationnels, capables d'animer et de mettre en place le Management de l’Énergie dans une Petite ou Moyenne Entreprise (PME), ou de prendre la responsabilité de gestion optimisée des énergies et équipements dans une Grande Entreprise
  • Conseillers auprès des décideurs institutionnels en matière de choix technologiques face à un contexte économique ou sociétal donné

Entreprises qui recrutement

Groupe EDF (EDF R&D, EDF EN, ERDF, RTE, EDF Optimal Solutions), le campus Euraénergie - ATEE association Technique Énergie Environnement – le pôle d’excellence régional ENERGIE 2020 – le pôle de recherche MEDEE sur la Maitrise Énergétique des Entraînements Électriques – Cluster d’entreprises régionales apporteuses de solutions pour l’efficacité énergétique PM3E, Maïa Eolis

Taux d’insertion : 90%

COMPETENCES ACQUISES

Les cadres formés devront être capables d'évoluer dans les différents domaines que l'on trouve chez les gestionnaires d’énergies et chez les exploitants. Et plus particulièrement :

  • Évaluer des besoins et réaliser des diagnostics technico-économiques de systèmes existants
  • Préconiser des modifications avec des objectifs de développement durable et d’économies d’énergie en mettant en place le Management de l’Énergie dans l’entreprise
  • Concevoir tout ou partie de ces systèmes intégrant production, distribution, stockage et management.

CONDITIONS ET PROCESSUS D'ADMISSION

PUBLIC

  • Salariés
  • Etudiants
  • Demandeurs d'emplois

PRÉREQUIS

  • Diplôme d’ingénieur ou d’université (Bac + 5)
  • Bac + 4 avec au minimum 3 ans d’expérience professionnelle
  • Diplôme étranger équivalent
  • Dérogation possible

PROCESSUS D'ADMISSION

Modalités pédagogiques

En présentiel, 6 mois de formation théorique et 6 mois d’immersion en entreprise en stage ou en contrat de professionnalisation quand les conditions le permettent.

Accessibilité

Cette formation peut être accessible aux personnes en situation de handicap, si vous êtes concernés, vous pouvez nous contacter afin de voir si un accompagnement spécifique peut être engagé

Passerelle et/ou équivalence

Les élèves diplômés peuvent poursuivre leurs études en Doctorat

COÛT DE LA FORMATION

  • 12 500 € non assujettis à la TVA
    Ces frais comprennent les cours, les supports écrits et l’encadrement pédagogique.
    Frais de dossier : 75 €
  • La formation peut bénéficier d’un financement en fonction de la situation du stagiaire et de différents critères. 
    Plusieurs solutions existent : Contrat de professionnalisation, Transition Pro, CPF, Pôle emploi…. Pour connaître le financement auquel vous êtes éligible, et les modalités d’accès vous pouvez nous contacter par mail à : ContactAMTALENTS@ensam.eu.

Langue du programme : Français

Crédits ECTS : 75

Contacts

Philippe Degobert, Directeur du programme : ms-syspec.lille@ensam.eu, Tél. + 33 (0)3 20 62 27 53 / + 33 (0)3 20 62 21 63

Adresse : 8, Boulevard Louis XIV - 59046 - Lille

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