C’est la première année que l’académie de Nancy-Metz comptait autant de candidats pour sa finale académique des Olympiades des Sciences de l’Ingénieur : près de 100 contre 30 l’année dernière. Un intérêt croissant de la part des lycéens, mais aussi des entreprises puisque trois filières du groupe Vinci, ainsi que l’entreprise Mathworks, ont assisté au jury et remis des prix aux participants. Une première pour ces finales lorraines accueillies par le campus de Metz.
De futurs ingénieurs qui intéressent les entreprises
Le 27 avril dernier, ils étaient 97 lycéens venus de toute la Lorraine pour présenter leurs projets. Une prothèse de genou connectée, un rehausseur de personnes pour chariot de supermarché, une gourde de vélo qui se remplit toute seule… Les 27 projets ont tous été réalisés par des lycéens lorrains, dont la plupart d’entre-eux se dirigent vers des études d’ingénieurs. Motivés, ils n’ont pas hésité à travailler soir et weekend pour présenter un projet fonctionnel. Une information qui n’a pas échappé aux entreprises Vinci Energies, Vinci Constructions, Eurovia et Mathworks qui sont venus remettre des prix à ces lycéens, mais aussi découvrir la future génération qui intègrera leur entreprise demain. Cinq équipes ont été primées et deux d’entre-elles continuent l’aventure pour les finales nationales le 17 mai prochain à Palaiseau dans les locaux du groupe Thalès : les lycées Loritz de Nancy et Louis Majorelle de Toul.
Pilotage intuitif et berceau automatique
Point notable, seuls les lycéens de classe de Première participant à ces finales académiques accèdent à la finale nationale. Un beau succès pour les benjamins de cette édition qui avouent avoir été avant tout motivés par « l’aspect technique de leur projet plutôt que par le côté pratique ». Pourtant, le jury ne s’y est pas trompé. Piloter un modèle réduit de voiture grâce aux mouvements de sa main présente bel et bien une innovation technologique applicable au quotidien (tondeuse à gazon, petite voiture de ville, etc.).
Le deuxième projet retenu pour la finale nationale est un berceau automatique qui s’active aux pleurs de bébés. Définition du périmètre fonctionnel des systèmes existants, ajout de fonctions supplémentaires, écriture d’un algorithme permettant de différencier les pleurs d’un bébé des autres bruits, fonctionnement en mode projet, etc. Les élèves de Terminales ont fait preuve d’une démarche scientifique et technique qui a séduit les membres du jury.
Un souffle impulsé par des enseignants de Sciences et Techniques Industrielles
L’UPSTI (Union des Professeurs de Sciences et Techniques Industrielles) organise ces Olympiades depuis maintenant 8 ans. Pour eux, c'est l'occassion d'impulser une dynamique de projet scientifique et de permettre aux lycéens de découvrir les sciences et l’ingénierie de façon ludique. Une vision partagée par les entreprises partenaires mais aussi par Arts et Métiers qui a également remis un prix au niveau académique.