Les matinées des 12 et 22 mai 2023, un groupe d’étudiants de 2e année du Programme Grande Ecole (Aloyse Aubry, Edouard Bertho, Wafaa Moujallal et Daniel Andres Tinoco Estrada) a accueilli, sur le campus Arts et Métiers de Paris, deux classes de CM2 d'une Ecole Elémentaire du 13e.
Dans le cadre du projet « Science à l’Ecole » encadré par Bénédicte Hayne et Marc Rébillat, ces élèves ont réalisé leur « Projet Métiers » autour de différentes thématiques :
- Poussée d’Archimède
- Phénomène d’hydrophobie
- Les systèmes de démultiplication (engrenage, bras de levier, moufle/palan)
- Bases d’électricité
Marc Rébillat, enseignant-chercheur au Laboratoire PIMM, explique : « Les élèves ont dans leur cursus un projet métier en groupe qui doit être multi-disciplinaire, réalisé en autonomie et encadré par différents enseignants. Nous avons pensé avec Bénédicte qu’il serait intéressant que ce projet soit présenté aux élèves de primaire d’autant plus que les démonstrations que les étudiants réalisent leur permet d’améliorer leur mode de communication. »
Et c’est ainsi que les étudiants de 2ème année commencent par raconter aux élèves de CM2 l’histoire d’un pêcheur qui adorait passer des journées entières en mer et pêcher des poissons frais pour sa famille... Comment l’aider à rendre sa pêche plus sécurisée et efficace ?
La suite en témoignages et en images (avec une petite halte pour découvrir quelques objets imprimés en 3D avec Guillaume Martin, Ingénieur de Recherche chez SDTools, une société hébergée au PIMM) !
Qu’en pense Edouard Bertho, étudiant en double diplôme avec l’ESTP ? « J’aime bien transmettre des expériences. Quand j’étais enfant, je faisais beaucoup d’expériences et je trouve chouette que l’on puisse faire venir des élèves à l’Ecole et leur faire des démonstrations plus poussées grâce à notre formation d’ingénieur. Avec un jeune public, on doit s‘efforcer d’utiliser des mots plus simples et de trouver des exemples provenant de dans la vie quotidienne. »
Et Wafaa Moujallal, étudiante en double diplôme avec l’ENSAM Maroc ? « Depuis que je suis petite, je suis fascinée par les expériences, j’aime savoir comment un moteur fonctionne. Je me suis dit : " Pourquoi ne pas montrer cela aux enfants ? " Les élèves étaient réactifs et posaient beaucoup de questions. Il y a même un groupe qui a demandé de faire une expérience différente et cela a marché. Je me dis que je pourrai la refaire pour les autres groupes. »
Pour l’institutrice d’une partie des élèves de CM2 : « Il est intéressant de faire découvrir la science aux enfants d’une manière différente que la méthode scolaire. Comme nous on fait des études scientifiques c’est très valorisant de réussir à donner envie aux enfants de découvrir plus. J’espère qu’ils auront envie de faire des études d’ingénieur. »