Ouverture de sites, développement de l’apprentissage, nouveaux parcours Bachelors, travail sur la maquette pédagogique du PGE pour davantage intégrer l’approche compétences, les enjeux DDRS et l’IA, autant d'initiatives lancées par Arts et Métiers pour former plus et mieux !
Pour la première fois depuis 10 ans, Arts et Métiers a vu ses effectifs augmenter avec une hausse notamment de 10% sur le programme Grande École ! Une augmentation qui s’explique notamment par l’ouverture du campus de Rabat qui compte une soixantaine d’étudiants et d’un Programme d’Ingénieurs de Spécialité Mécanique et Mécatronique à Saint-Étienne avec une promotion d’une cinquantaine d’étudiants cette dernière rentrée.
Une hausse des effectifs qui devrait se poursuivre
« Cette hausse devrait se poursuivre dans les années qui viennent puisqu’une ouverture de site est prévue au Havre en 2026 », se réjouit Nadège Troussier, direction générale adjointe aux Formations. Autre signe encourageant : alors que d’autres écoles d’ingénieurs enregistrent une baisse de leur nombre d’apprentis à cause de dispositifs de moins en moins favorables, Arts et Métiers maintient son pourcentage à 20 %. « La preuve que nous augmentons le nombre de nos étudiants pour et avec les entreprises », souligne Nadège Troussier.
Enfin, le succès du Bachelor qui fête ses 10 ans contribue également au développement des effectifs.
Développer l’approche compétences du PGE
Là aussi, de nombreuses initiatives ont été lancées. L’objectif est de développer la pédagogie active en situation professionnelle que ce soit en entreprise ou à l’école.
Un travail de fond est mené sur la maquette pédagogique du Programme Grande École notamment pour développer l’approche compétences. La fiche RNCP a ainsi été actualisée et des groupes de travail viennent de se constituer pour définir comment évaluer chaque bloc de compétence.
Un nouveau parcours Programme Grande Ecole (PGE) en apprentissage à Paris
De plus, pour attirer des candidats déjà en apprentissage et pour développer les situations en entreprise, l’apprentissage va être développé dans le Programme Grande École avec l’ouverture à Paris d’un nouveau parcours à la rentrée 2025.
Ce parcours proposera une maquette pédagogique complétement repensée qui expérimente de nouvelles pratiques. « Certains projets seront en lien avec l’ELF de Paris dédiée à la santé durable, indiquent Frédéric Duband, codirecteur de l’ICIFTech, qui participe au projet et Mickaël Rivette, directeur du campus. Ils animent un groupe de travail constitué d’une quinzaine d’enseignants, d’un représentant de l’UE, du Dafor, de Maxime Ricbourg, responsable du service accréditation, d'Emmanuelle Lobbes, chargée d’amélioration continue, et de Saïda Mraihi, responsable service pédagogie numérique.
Le contenu de la 1re année sera présentée en CEVE en décembre prochain.
« Ce nouveau parcours donnera des éléments de réflexion pour celui qui sera proposé au Havre », indique Frédéric Duband.
« Ce projet développera la vie étudiante du campus qui n’accueillait pas de PGE en 1re année », s’enthousiasme Mickaël Rivette.
Développer les situations professionnelles à l’école
Des initiatives sont aussi menées pour développer les situations professionnelles à l’école. Arts et Métiers veut ainsi privilégier les interventions du monde socio-économique qui sont bénéfiques aussi bien pour les étudiants, les enseignants que les entreprises. Un pôle a d’ailleurs été créé au sein de la direction des Ressources Humaines pour améliorer et faciliter la gestion des vacataires.
Et surtout, le programme ELF permet de développer des compétences en situation et en adéquation avec une industrie connectée, soutenable et responsable.
Enfin, un travail est mené pour intégrer davantage les enjeux DDRS et RSE dans les formations. Les syllabi pédagogiques du PGE vont ainsi être ajustés.
« Arts et Métiers a fait le choix de ne pas obligatoirement proposer de cours spécifiques mais de plutôt diffuser ces notions dans l’ensemble des programmes, précisent Amaëlle Mayer, directrice de cabinet en charge de la RSE, et Guillaume Grampeix, responsable de l’intégration des enjeux socio-environnementaux en formation. L’objectif, c’est que les étudiants soient formés et se projettent dans les quatre scénarios de l’Ademe et puissent les développer dans leur expérience professionnelle. Par exemple, dans le cadre des PJT, ils analysent comment leur projet intègre un ou plusieurs scénarios. En fait, des initiatives sont lancées au cas par cas sur les campus comme à Metz, Cluny ou Aix-en-Provence »