Concours d’éloquence : Les étudiants prennent la parole

Les 11 candidats au concours d'éloquence
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Les élèves-ingénieurs Arts et Métiers réalisent que, aussi bien dans leur cursus universitaire que dans leur vie associative, la maîtrise de la parole et la construction d’une argumentation claire sont essentielles. Afin de les accompagner dans cette prise de conscience, et pour les aider à progresser dans le domaine de l’expression orale, le campus Arts et Métiers de Cluny a organisé un concours d’éloquence le 5 mars 2020.

Treize élèves ont participé aux entraînements et onze, quatre de première année et sept de deuxième année, se sont présentés devant un jury composé de personnalités rompues aux prises de paroles en public :

  • Agnès Bourg, enseignante en Sciences Humaines et Sociales sur le campus Arts et Métiers de Cluny,
  • Stéphane Margand,  dirigeant d’agences d’assurances Generali et Président de l'Union du Football Mâconnais,
  • Olivier Masi, président de l’association Des Voitures et des Hommes et avocat au barreau de Paris,
  • Xavier Noirot, directeur adjoint du campus Arts et Métiers de Cluny,
  • Laurence Terk, directrice du Théâtre Scène nationale de Mâcon.

« res non verba », « La défaite est orpheline, la victoire a plusieurs pères » et « Il ne suffit pas d’avoir du talent, il faut encore s’en servir (Alphonse Allais) » sont les sujets qui ont été choisis par l’équipe organisatrice. Les candidats en lice ont tiré au sort, deux semaines avant le jour J, parmi ces trois sujets et ont défendu leur argumentation dans un discours de cinq minutes. Des étudiants musiciens, accompagnés par Frédéric Moll, enseignant, ont animé le temps de la délibération du jury.

Retours avec les lauréats de cette deuxième édition :

  • En 1re position, Coline Bar, élève de deuxième année pour sa prestation sur « La défaite est orpheline, la victoire a plusieurs pères »
  • En 2e position, ex-aequo, deux élèves de deuxième année
    • Valentin Soupa, sur « res non verba »,
    • Timothée Lopez sur « Il ne suffit pas d’avoir du talent, il faut encore s’en servir (Alphonse Allais) ».

A la recherche d’une compétence en plus

Les trois lauréats sont unanimes quant aux raisons qui les ont amenés à participer à ce concours d’éloquence. Ce concours est l’opportunité d’améliorer leur capacité à parler en public et construire une argumentation solide.  "Je suis timide, ce concours m’a permis de mettre à l’épreuve mes capacités d’oratrice", souligne Coline. Les étudiants ont bénéficié de l’implication de Maître Olivier Masi, avocat au barreau de Paris, qui a assuré deux séances de préparation. "J’avoue que d’abord, j’ai signé car je souhaitais bénéficier des entraînements d’un professionnel, mais maintenant je réalise que j’ai autant appris lors de ces entraînements que lors de la présentation face au public", précise Valentin. Les onze candidats se tenaient sur scène et ne savaient pas dans quel ordre ils allaient être appelés. Timothée considère que "ces expériences permettent d’apprendre à gérer son stress ». « J’aime ce trac avant la présentation, c’est très stimulant", ajoute Valentin.

Leur petit plus qui a fait la différence

Coline a porté une attention toute particulière à sa diction et sa tenue sur la scène, "Je n’ai pas parlé trop vite, j’ai travaillé ma prononciation et marqué des pauses afin que mes arguments soient les plus clairs possibles pour le public". Timothée a souhaité toucher le public en suscitant leur rire. "J’ai choisi d’habiller mon discours en utilisant l'exemple à la fois drôle et indiscutable de l’impact que peuvent avoir le talent et la passion d’un de nos professeurs sur la motivation de ses élèves". Enfin Valentin a opté pour un discours cartésien, dynamique. Il s’est inspiré du livre Sapiens, une brève histoire d’humanité de Yuval Noah Harari pour trouver ses arguments et être pertinent auprès du public. « Il faut savoir également occuper cet espace qu’est la scène », souligne Valentin.

Coline BAR

Coline BAR

N’oubliez pas, enfin, de sourire à l’idée de cette personne, qui en vous servant d’exemple, vous a permis de vous surpasser.
Le mérite se partage toujours, les défaites s’oublient.
La défaite est orpheline, la victoire a mille pères.

Elève de deuxième année, elle est entrée aux Arts et Métiers après une prépa PC au Lycée du Parc à Lyon. Ses premiers vœux d’affectation se portaient sur les campus d’Aix et de Bordeaux, elle a été affectée à Cluny et ne le regrette pas car "cette ville permet une liberté de créer, des clubs selon nos passions extra-scolaire, notamment". En 2019, elle a reçu par le rectorat de Dijon, le diplôme d’engagement citoyen en tant que tutrice pour l’année 2018-2019 auprès d’élèves du second degré. "J’ai accompagné des élèves de 1re ES au Lycée Camille Claudel à Digoin. On s’est concentré sur leurs projets professionnels pour leur ouvrir des perspectives et leur donner envie de construire leur avenir", retient Coline. Elle travaille actuellement sur un projet de fabrication d’un exosquelette, à destination des personnes ayant des difficultés à rester debout trop longtemps mais aussi pour les techniciens et personnels de maintenance pour qu’ils adoptent la meilleure position dans leur geste technique. Coline poursuivra son cursus en parcours Erasmus en Turquie, dans le domaine des matériaux et aéronautique à l’université technique d’Istanbul. A sa sortie des Arts et Métiers elle souhaite s’orienter dans le conseil puis vers le secteur aéronautique.

Valentin Soupa

Valentin Soupa

L’art du langage est nécessaire pour apporter du changement, il mène à l’action.

En Terminale puis en classe prépa PT, des professeurs lui parlent des Arts et Métiers. Il passe le concours d’entrée et choisit Arts et Métiers car l’école forme des ingénieurs généralistes et est reconnu par les entreprises. Au prochain semestre, il sera au Mexique au TEC de Guadalajara, campus des Universités de Monterrey, où il mènera des projets de Recherche en laboratoire. L’ouverture à l’international est la première dimension qu’il souhaite donner à son cursus. La seconde est de poursuivre ses études dans une autre école, formant aux méthodes de management.

Timothée Lopez 

Timothée Lopez

Il ne suffit pas d’avoir du talent, il suffit d’avoir de la passion, et la motivation fera le reste.

Après un DUT, il entre en école d’ingénieur à l’UTBM qu’il arrête en 2007. Pendant 10 ans, il est technicien méthodes et chef d’équipe dans l’industrie. En 2017, il souhaite poursuivre ses études et intègre les Arts et Métiers en cycle Fontanet. Ce qui l’a séduit dans cette formation, c’est l’aspect pragmatique de l’ingénieur Arts et Métiers. Il s'est impliqué dans un projet étudiant sur la thématique du développement durable « Campus Zéro Déchet » car il estime qu’il est important pour l’ingénieur de s’intéresser à ce domaine, et de se forcer à s’imposer ce critère dans un projet professionnel. Il envisage de travailler en Bureau d’Etudes.

 

 

 

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