Programme Ingénieur de Spécialité

Développer une spécialité en milieu professionnel

Arts et Métiers propose 11 filières de formation d'ingénieurs, et accessibles par la voie de l’apprentissage. Avec un pied à l’école, l’autre dans l’entreprise, les étudiants bénéficient d’un solide socle théorique tout en accumulant 18 mois d’expérience professionnelle.

Devenir ingénieur Arts et Métiers via l’apprentissage, c’est l’assurance de bénéficier de la même qualité académique que le Programme Grande École Arts et Métiers, tout en apprenant les codes et le fonctionnement de l'entreprise et en mettant en pratique les connaissances acquises à l'école. Ce mode d'apprentissage participe à l'insertion professionnelle. « L'apprentissage est désormais reconnu comme une réelle voie de développement des compétences y compris dans l'enseignement supérieur, ce n'est plus une vois de "garage", Le niveau de la formation théorique est de qualité équivalente au diplôme par la voie dite "générale".  Les élèves ingénieurs mettent en pratique leurs acquis de façon continue, dans leur entreprise d’accueil.  Les relations étroites entre le maître d’apprentissage, dans l’entreprise, et le tuteur pédagogique, sont au cœur de cette dynamique : elles valident les compétences développées en situation professionnelle.

Les 11 diplômes permettent de devenir un ingénieur spécialisé en génie mécanique, génie industriel, génie énergétique, travaux publics ou environnement et gestion des risques. Chaque spécialité est associée à un campus ou un institut, dans lequel l’étudiant va suivre l’ensemble de son cursus. L’apprentissage est géré en partenariat avec des CFA (centres de formations d’apprentis), qui sont chargés de sa mise en œuvre dans l’entreprise – recherche de contrat, suivi des étudiants sur la partie professionnalisante de la formation.

L’ensemble de ces programmes partagent plusieurs points communs : un cursus théorique de 1 800 heures, ainsi qu’un parcours en entreprise représentant environ 60 % du temps total de la formation. La réalisation d’un projet d’ingénieur, nécessitant au moins 600 heures de travail, représente l’aboutissement de ces programmes à la forte dimension professionnelle.

Des profils recherchés par les recruteurs

Ce double statut d’étudiant et de salarié permet aux élèves-ingénieurs de renforcer leur culture technologique, au plus près des réalités de terrain. Les enseignements généraux sont progressivement complétés par des cours en lien avec leur spécialité. Les 10 spécialités proposées par Arts et Métiers ont pour objectif la formation d’ingénieurs spécialisés en génie mécanique, génie industriel, génie énergétique, travaux publics ou en environnement et gestion des risques. 

« Ces programmes correspondent aux expertises des campus, définies au plus près des besoins industriels de chaque territoire, indique Xavier Dufresne. Les élèves ingénieurs sont ainsi partie prenante de problématiques d’entreprise, dès la première année de formation. » La progressivité des missions confiées contribue à la montée en puissance de leurs compétences. Peu à peu ils sont amenés à prendre des responsabilités, à gérer un projet ou à manager une équipe. « Grâce à l’expérience professionnelle de 18 mois qu’ils peuvent valoriser, les ingénieurs de spécialité sont des profils particulièrement appréciés des recruteurs. »

Au cœur des défis de l’industrie du futur

La formation prévoit également une expérience de trois mois minimum à l’étranger dans une entreprise étrangère. « Dans ce cas, l’étudiant peut par exemple participer à un projet de développement international, illustre Xavier Dufresne. Cette exposition à des enjeux à la fois industriels et économiques est aujourd’hui incontournable dans la formation d’ingénieur. »

Grâce à cette association très étroite entre théorie et pratique, le programme ingénieur de spécialité est aujourd’hui en plein essor. D’autres filières devraient prochainement voir le jour, notamment en biomécanique ou en procédés.

Les cinq points forts du Programme Ingénieur de spécialité

Formations dispensées sur les campus suivants : 

• Aix-en-Provence :
  • Mécanique
  • Travaux publics
  • Génie électrique
• Bordeaux-Talence :
  • Mécanique option Production/Maintenance
  • Génie Mécanique option Procédés Avancés de Fabrication
• Châlons-en-Champagne :
  • Mécanique, smart manufacturing
• Chambéry :
  • Environnement et gestion des risques
• Metz :
  • Mécanique et mécatronique : spécialité Conception, exploitation d’équipements industriels
• Paris :
  • Génie industriel
  • Génie énergétique
• Saint-Etienne (ISTP) :
  • Mécanique et mécatronique : spécialité Conception de produits mécatroniques